Albin Michel, 2009, 768 pages
Michel Marini avait douze ans en 1959. C'était l'époque du rock'n'roll et de la guerre d'Algérie. Lui, élève au lycée Henri-IV était photographe amateur, lecteur compulsif et joueur de baby-foot au Balto de Denfert-Rochereau. Son frère, amoureux de Camille, s'engage et part en Algérie. Mais au bout de quelques mois, il déserte. Peu de temsp après, Camille apprend que son frère Franck, lui aussi engagé en Algérie est décédé là-bas. Puis Camille diparaît.
Dans l'arrière-salle du bistrot, Michel a rencontré Igor, Léonid, Sacha, Imré et les autres. Ces hommes avaient passé le Rideau de Fer pour sauver leur peau. Ils avaient abandonné leurs amours, leur famille, trahi leurs idéaux et tout ce qu'ils étaient. Ils s'étaient retrouvés à Paris dans ce club d'échecs d'arrière-salle que fréquentaient aussi Kessel et Sartre.
Et ils étaient liés par un terrible secret que Michel finirait par découvrir. La rencontre avec ces hommes bouleversa définitivement la vie du jeune garçon.
Mon avis :
Un roman foisonnant où les personnages sont tous bien campés et avec un passé riche. Sans oublier la famille de Michel ainsi que Camille et Franck.
La guerre d'Algérie en arrière-plan et les familles qui se déchirent.
Une narration fluide toute en petites touches historiques, mais aussi en demi-mots.
Malgré tout, il y manque une certaine épaisseur qui aurait fait que j'aurai sans doute mieux apprécier ce prix Goncourt des lycéens.
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