Le livre numérique fait en ce moment l’actualité, ce qui est logique vu qu’il s’agit très certainement de la prochaine étape de la révolution numérique.
Car la dématérialisation du livre ouvre des perspectives dans de nombreux aspects de notre vie quotidienne. Et puis combien de forêts épargnées, de pollution en moins et d’économie de production/distribution pour la version numérique d’un ouvrage ?
La demande existe, des solutions techniques performantes se profilent, mais pourtant l’industrie du livre freine autant qu’elle le peut : après le traumatisme de la musique gratuite accessible sur Internet pour les majors, les maisons d’édition redoutent elles aussi la perte du monopôle contrôle de la diffusion et le piratage sauvage.
Mais la situation évolue grâce notamment aux grands groupes média qui ont compris la nécessité de s’adapter au numérique.
Par exemple, la déclinaison du contenu de la presse sur le Web a permis de nouveaux relais de croissance : en proposant des formules d’abonnement et en louant des espaces publicitaires sur leurs sites à forte audience, des revenus importants sont générés.
Le livre doit suivre cet exemple (Peut-on imaginer un contenu financé par la publicité ?).
Mais pour que le livre numérique devienne un produit courant il faut permettre sa consultation sans ordinateur : la commercialisation de supports électroniques adaptés à grande échelle est capitale.
Aussi, si la dématérialisation du livre affaiblit les maisons d’édition elle permet l’émergence de nouveaux acteurs, les producteurs de terminaux de lecture.
Le projet le plus abouti a été lancé fin 2007 aux Etats-Unis par Amazon :
il s’agit du Kindle, un lecteur portable qui pour la taille d’un livre de poche permet de stocker environ 200 ouvrages mais aussi d’en télécharger directement sur Internet à prix abordable.
En France, le projet public-privé de terminal Sylen est encore en cours de développement.
Ces terminaux de lecture sont en concurrence avec certains téléphones portables (Iphone) permettant la lecture d’e-book et seront remplacés à moyen terme par le papier électronique.
Pour résumer, le livre électronique est déjà actuellement une réalité pour les technophiles, mais quelques années risquent encore d’être nécessaires avant qu’il inonde le marché.
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