L'enquête Ifop Paris Match publiée ce jour place la gauche face à trois défis donc celui de son rapport avec les bonnes nouvelles.
Derrière les actuels chiffres livrés à l'opinion publique, il y a trois questions qui ne sont pas sérieusement traitées à tort :
1) A quoi tient l'impopularité durable de Nicolas Sarkozy ? A son style ? A sa politique perçue ? A la réalité concrète de sa politique ?
2) L'opinion pense souffrir actuellement. Est-ce que le niveau maximum a été atteint ou bien au contraire s'agit-il de la dose minimale ?
3) Puisque l'opinion veut tourner la page de la souffrance, quelles bonnes nouvelles attend-elle et qui aura le courage de lui dire qu'elles ne sont probablement pas possibles ?
C'est au défi des bonnes nouvelles que se jouera la prochaine présidentielle.
C'est le défi dangereux avec des effets boomerang éventuels d'une forte amplitude.
Or, sur ce défi, le PS avec Martine Aubry a sa tête n'a effectué aucun arbitrage sérieux.
Certes les arbitrages sont difficiles puisqu'il n'y a pas un Parti Socialiste mais au moins deux partis socialistes avec deux logiques différentes de gauches. Mais au moment des arbitrages, face au défi des bonnes nouvelles, que décidera le PS ? Une partie de la présidentielle 2012 se jouera à ce moment là probablement.