Un homme à la maison ?

Elle en avait de la chance Angela!

Parfois je me dis qu’avoir un homme à la maison ça doit être vachement bien.

Lorsqu’à 22h30 je regarde tranquillement enquêtes criminelles et que les plombs sautent, je me dis qu’un homme, lui, il doit savoir quoi faire. Moi, je panique légèrement en me disant qu’il s’agit forcément de l’œuvre d’un fou qui s’est caché dans mon placard pendant mon absence (oui, il faudrait sans doute que j’arrête les émissions sur les tueurs en série).

Bref, après cet instant d’affolement je reprends mes esprits, vérifie que ça ne déconne que chez moi en collant l’oreille contre le mur pour tenter d’entendre la télé de mon voisin malgré ses ronflements, appelle ma mère pour me rassurer, allume des bougies et finit par tripoter tous les boutons du compteur qui sont à ma portée.

C’est que ça résiste ces saletés d’interrupteurs.

Je m’avoue vaincue et allez savoir pourquoi je me mets à ranger (oui dans le noir), ce qui n’est pourtant pas une de mes habitudes (le stress vous fait faire n’importe quoi). Et en voulant ranger une bouteille dans le frigo, j’en fais tomber une autre…en verre….

Une emmerde n’arrive jamais seule !

Me voilà dans le noir à éponger du vinaigre noir…. Sachez qu’une lampe de camping s’avère très utile dans ces cas là.

Une nouvelle tentative de tripotage du compteur et la lumière revient. Sauvée, je n’aurais pas à me démaquiller dans le noir ni à manger tout ce que contient mon congélateur en l’espace de 2 jours !

Mais entre temps, le cadre que j’avais mis 2 heures à accrocher se casse la gueule et atterrit sur ma télé à deux doigts de finir par terre.

Crochets arrachés, cadre foutu et pire que tout : mur tout blanc, déprimant. Un homme aurait peut-être pu me réparer ça, moi je laisse tomber !

La fois où je me suis enfermée toute seule dans ma chambre, là encore je me suis dit qu’un homme aurait été vachement utile, surtout de l’autre côté de la porte.

Dans ces moments là je suis assez heureuse d’être une fan inconditionnelle de Mac Gyver. Car en attendant que mon frère vienne me délivrer, je me suis mise à crocheter la serrure avec un cintre et échafauder un plan pour faire passer un mot à mon voisin grâce à une de mes écharpes et un morceau de papier…

J’ai finalement réussi à ouvrir ma porte en tournant la poignée dans le sens inverse… Pas de moquerie, j’aurais bien voulu vous y voir !

Mais ce qu’il y a de bien à se débrouiller toute seule c’est qu’on est quand même vachement fière de soi et que ça fait des choses à raconter sur son blog !