Personne ne prête attention au navigateur Opera, qui détient une partie infime du marché des ordinateurs de bureau (entre 1 et 2%). Néanmoins, il est paradoxal de constater que le tout dernier de la classe en ventes et en navigation sur la toile est un des vrais innovateurs dans le domaine. Par exemple, quelques présentations des navigateurs, devenues courantes de nos jours, comme le fait d'avoir une petite photo des pages préférées lorsqu'on ouvre un nouvel onglet, ont été introduites par Opera.
C'est pourquoi il est toujours intéressant de suivre les nouveautés chez Opera. Ainsi, dans sa onzième version du navigateur, nous trouvons la possibilité d'empiler les onglets ouverts d'une façon assez ingénieuse.
C'est vrai qu'en 2010 il ne reste que peu de systèmes qui ouvrent une nouvelle fenêtre à chaque clique de la souris. De nos jours, le fait d'avoir plusieurs pages ouvertes en même temps est monnaie courante : Twitter, Facebook, Google Reader... L'utilisateur moderne cherche un moyen plus pratique, plus fluide et plus présentable pour gérer toutes ces pages en même temps ( de là que Facebook propose de les intégrer dans sa nouvelle messagerie).
Et c'est exactement le pari d'Opera avec son navigateur 11 en version Béta. En suivant l'ergonomie et la navigation présente dans les appareils mobiles comme l'iPhone ou l'iPad, Opera propose une méthode simple pour réunir les onglets semblables : il suffit de les glisser et de les empiler l'un sur l'autre. Les onglets disparaissent ensuite -comme un paquet de cartes- et réapparaissent lorsque la souris passe dessus.
L'idée de mimer le mouvement des tablettes et des téléphones portables dans le navigateur est très utile et simplifie la compréhension de la navigation, car l'utilisateur n'a pas à tout apprendre depuis le début (ce qui est souvent le cas avec les différents logiciels). Ce qui est clair c'est que, même si Opera n'arrive pas à s'imposer sur le marché avec son nouveau navigateur, cette entreprise continue à avoir un impact très positif sur les nouvelles technologies, en proposant des idées qui seront ensuite copiées par les poids lourds de la toile.