"Il n’y aura plus de dépenses publiques supplémentaires pour relancer la croissance. La rigueur budgétaire pour réduire nos déficits, c'est là l'équilibre de notre politique économique Mon premier engagement, c'est qu'il n'y aura pas de hausse d'impôt. Et ma seconde conviction, c'est que le statu quo n'est pas possible. Il y aura une réforme profonde de la fiscalité du patrimoine avant l’été 2011. Et elle se fera à produit constant.
(…) Notre taux de croissance en 2010 sera supérieur à 1,5 % et la cible des 2% en 2011 est à notre portée. La reprise est amorcée mais la crise n'est pas finie. L'Europe est menacée de stagnation" a déclaré, le 24 novembre, François Fillon lors de son discours devant les députés.
De son côté l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a revu, la semaine dernière, à la baisse ses prévisions de croissance pour la France. Selon elle, elle devrait atteindre 1,6 %. Pour 2011, l’OCDE table sur un taux de croissance similaire, en dessous des prévisions du gouvernement français.