Il est évident que les crimes nombreux dont les femmes de mœurs légères sont les victimes devaient appeler l'attention et emporter l'imagination des romanciers. L'assassinat de la rue Montaigne, le dernier de la sérié, a particulièrement un côté mystérieux qui permet de se laisser aller aux élucubrations les plus dramatiques en même temps qu'on peut se permettre d'y introduire les péripéties les plus fantaisistes.Le Tueur de Gueuses, de M. LoryDabo, répond complètement au programme ci-dessus. Ce genre de littérature me paraît du plus mauvais aloi malgré le succès que lui fait un public avide de grosses émotions.
Gaston d'Hailly
Revue des Livres nouveaux 15 janvier 1887, N° 149 pp. 298
Bientôt quelques extraits.