L’amour dure 3 ans – Frédéric Beigbeder :
" Au début, tout est beau, même vous. Vous n’en revenez pas d’être aussi amoureux. Pendant un an, la vie n’est qu’une succession de matins ensoleillés, même l’après-midi quand il neige. Vous écrivez des livres là-dessus. Vous vous mariez, le plus vite possible – pourquoi réfléchir quand on est heureux ? La deuxième année, les choses commencent à changer. Vous êtes devenu tendre. Vous faites l’amour de moins en moins souvent et vous croyez que ce n’est pas grave. Vous défendez le mariage devant vos copains célibataires qui ne vous reconnaissent plus. Vous-même, êtes-vous sûr de bien vous reconnaitre, quand vous récitez la leçon apprise par cœur, en vous retenant de regarder les demoiselles fraiches qui éclairent la rue ? La troisième année, vous ne vous retenez plus de regarder les demoiselles fraiches qui éclairent la rue. Vous sortez de plus en plus souvent : ça vous donne une excuse pour ne plus parler. Vient bientôt le moment où vous ne pouvez plus supporter votre épouse une seconde de plus, puisque vous êtes tombé amoureux, d’une autre. La troisième année, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle : dégoutée, votre femme vous quitte. La mauvaise nouvelle : vous commencez un nouveau livre. "
C’est le dernier opus de la trilogie Marc Marronnier (Mémoires d’un jeune homme dérangé et Vacances dans le coma). La théorie de l’amour dure 3 ans tient plutôt bien la route à tel point que pendant la lecture on en vient parfois à se demander si finalement il n’a pas raison…
Au secours pardon – Frédéric Beigbeder :
Octave est de retour. L’ancien rédacteur publicitaire de 99 francs porte désormais une chapka. Il erre dans Moscou, sous la neige et les dollars, à la recherche d’un visage parfait. Son nouveau métier ? " Talent scout " ; un job de rêve, payé par une agence de mannequins pour aborder les plus jolies filles du monde. Tout le problème est de trouver laquelle.
La suite de 99 francs. Tout comme ce dernier, le récit d’Octave est complètement barré à tel point que certaines scènes décrites m’ont parfois choquer…
Les aventures de Spamela Bitch – Marlène Tissot :
Présentation de l’auteur
Les aventures de Spamela BITCH*
* De l’anglais « bitch » : garce, à ne pas confondre avec « beach » : plage. D’ou le très controversé « Love, on the bitch »… ou était-ce « on the beach » ???
Une nouvelle tantôt humoristique, tantôt intrigante téléchargée gratuitement sur la librairie en ligne InLibroVeritas. C’est rapide à lire et distrayant.
Je ne joue plus - Jean-Jacques Eydelie :
« Oui, j’ai menti à la justice ! déclare-t-il en préambule de son livre. Aujourd’hui, j’ai décidé de dire la vérité. »
Pourquoi après toutes ces années se décide-t-il enfin à parler, à « lâcher » celui qu’il avait couvert par son silence et à révéler les dessous de l’affaire tels qu’ils ne l’ont jamais été dans les médias ?
Parce que ce récit doit agir comme une catharsis ? Parce qu’il est temps de définitivement tourner la page pour commencer une nouvelle vie ? Ou parce que, à ses enfants qui ont grandi, il doit une explication ?
Ni victime ni chevalier blanc désireux de juger le milieu, l’auteur se pose en homme coupable d’avoir participé à une transaction illicite. Il n’était qu’un pion, mais il a payé – chèrement – pour avoir refusé de « balancer ». C’est son histoire (arrestation, prison…) qu’il raconte, celle d’un footballeur qui a connu la notoriété, aujourd’hui un « Rmiste » préparant sa reconversion pour devenir éducateur sportif.
Forcément, son récit met en lumière les méthodes malhonnêtes de certains patrons de club, l’hypocrisie des dirigeants de la FFF et stigmatise l’attitude de quelques joueurs, dont certains sont devenus des stars.
Au-delà, apparaissent les « petits arrangements entre amis » du foot professionnel et les dérives de ce sport (matchs achetés, adversaires drogués, dopage, joueurs déstabilisés, omerta du milieu, ramifications mafieuses…).
L’affaire VA-OM de 1993 racontée par un des acteurs principaux de l’époque, l’ancien joueur de l’OM Jean-Jacques Eydelie.