Magazine Poésie
J'ouvre les yeux, je me dresse affaibli
Les hommes s'arment, le monde pousse un cri
A peine né, les aveugles me pointent du doigt
Ce monde où les voyants sont hors la loi
Laissez-moi, même seul que je puisse vivre
Abandonnez-moi où mon corps s'enivre
A part dans l'ombre je chanterai votre hymne
Et ferai coulez mes larmes anonymes
Peut-être qu'un jour du fond des abysses
Afin de mettre fin à vos supplices
Je viendrai apporter de la lumière
Aux souffrants qui me condamnaient hier
Et enfin auprès de vous je vivrai
Vite ! Enlacez-moi d'un sentiment vrai
Et j'oublierai en l'instant d'un baiser
La souffrance que pour vous j'ai porté
Et à ma mort que le monde regarde
L'homme dans le passé haï par la harde
C'est donc mon dernier adieu monde que j'aime
Berce-moi sous les chants du requiem