Mercredi 24 novembre 2010, les collectivités locales de la région Rhône-Alpes et de l’Auvergne ont réaffirmé leur position commune dans le cadre du projet de LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon suite aux déclarations du directeur Grands projets et prospective de la SNCF du 23 octobre dernier à Nevers qui laissait peu de chance à l’Auvergne de voir un jour le TGV arriver dans la région.
Le projet soutenu par la région Auvergne et la région Rhône-Alpes
Faire passer une ligne à grande vitesse le plus et le plus au Sud possible, irrigant véritablement l’Auvergne (notamment les agglomérations de Montluçon et Vichy) avant de bifurquer vers la vallée du Rhône et Lyon. Un des 3 scénarii pressentis pour une liaison grande vitesse alternative à la ligne actuelle Paris/Lyon, comprenant une dimension forte d’aménagement du territoire sachant que les objectifs sont de mettre Clermont-Ferrand à 2 heures de Paris, de permettre une desserte des agglomérations de la Région Centre et notamment Orléans et Bourges et une amélioration des liaisons ferroviaires entre les régions Rhône-Alpes et Auvergne, indispensable au développement économique de la région Auvergne.
Le point de vue de René Souchon
Suite aux déclarations du directeur Grands projets et prospective de la SNCF du 23 octobre dernier à Nevers, annonçant qu’il n’existait qu’un seul tracé possible : Paris – Orléans – Nevers – Macon – Lyon, René Souchon souhaite plus que jamais mobiliser les élus, les représentants du monde économique et plus largement l’opinion publique, autour d’un grand lobbying.
Pour René Souchon, la Région court le risque de se voir imposer une ligne qui passerait à 135 km au nord de Clermont, et qui au mieux, effleurerait les frontières de l’Auvergne,
condamnant ainsi toute amélioration du temps de parcours entre Clermont-Ferrand et Lyon. Dans cette hypothèse, Clermont-Ferrand serait la seule métropole régionale non
desservie par le TGV et l’Auvergne serait ignorée de la grande vitesse.
Il est donc urgent de se mobiliser en faveur du tracé le plus au sud et la plus à l’ouest possible.
Mobiliser les auvergnats à partir du 25 février 2011
Après la grande pétition « Faites bouger les lignes » pour le TGV Auvergne qui a été signée par environ 90 000 personnes, la région va organiser une grande mobilisation dont le
point de départ est fixé au 25 février 2011 à Clermont-Ferrand.
Et vous, pensez-vous que la région aura un jour le TGV ? Dans 10 ans ? 20 ans ? Jamais ? Après le Brennus place de Jaude, tout est possible, non ?
Un débat public en 2011
Le projet de TGV avance avec l’organisation en 2011 d’un débat public organisé par la Commission nationale du débat public.
En savoir plus :
- 21/11/2009 : Le TGV en gare de Clermont-Ferrand
- 1/07/2009 : Le Conseil régional souhaite un tracé TGV favorisant l’Auvergne
- 6/11/2008 : étude régionale sur les tracés du TGV Auvergne
Jeu de briques
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Pacman
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LES COMMENTAIRES (1)
posté le 24 février à 12:26
Bonjour,
désolé de casser l’ambiance. Mais je me dois de pondérer vos ardeurs sur cette vaste plaisanterie de TGV : L’opération de comm’ autours du TGV a bien marché. Vous avez tous pensé la même chose en même temps, vous avez couru, vous avez peut être même signé la pétition. Maintenant, éteignez le poste et rallumez vos neurones : prenez le temps de réfléchir a ce qui suit, voir de rencontrer Monsieur Souchon ou les responsable de la SNCF à la grande halle ce vendredi 25 pour vous faire une idée plus concrète de la réalité.
Les pro-Tgvistes remettent en place ces jours ci une pétition pour un prétendu TGV Auvergne. Un TGV qui ne desservira pas .... Clermont ! Tant il est pensé par ses véritables promoteurs – nationaux eux ? – comme une ligne de délestage de la LGV Paris - Lyon touchant tout juste Vichy. La région Auvergne a mieux à faire me semble t’il : investir dans des trains qui desservent réellement son territoire. Clermont-Ferrand a-t-elle vraiment vocation a devenir une simple extension de la banlieue parisienne ? Avec un TGV comme RER ? Et le reste de l’Auvergne de devenir un désert oublié où il faudrait passer par Vichy – au prix fort de la résa obligatoire – pour aller de Saint-Flour au Puy-en-Velay ?
Nos trains ne sont pas de simples TGV anonymes – le TGV devenant un objet banal, un RER des provinces – alors qu’il devait être limité a des aller retours sur LGV entre Paris et Marseille lorsqu’il a été pensé - Nos trains drapeaux, eux, ont des noms, qui évoque la grandeur des sites et des pays qu’ils traversent : Cévenol, Aubrac, Ventadour, etc.
Ceux qui signent la pétition pro TGV sont enrôlés dans une affaire (guerre électorale ?) dont ils n’ont pas mesuré l’impact sur le terrain : là où le TGV est arrivé (dans les autres régions) les tarifs ont explosé , la résa obligatoire est devenue incontournable (1), tous les autres trains ont disparu et la qualité du service n’a pas été forcement au rendez vous. J’en veux pour preuve que parmi les usagers grévistes du billet qui ont récemment défrayé la chronique, ou ceux qui sont restés en carafe à Bruxelles encore plus récemment il y a des usagers de TGV. Je doute sérieusement des capacités à financer un gouffre financier tel qu’un TGV Auvergne dans le contexte actuel : il ne faut pas oublier que le Teoz, lui, ne roule toujours pas à 200 sur tous les tronçons où il pourrait pratiquer cette vitesse car les financement n’ont toujours pas étés mis sur la table pour terminer les infrastructures pour pratiquer V 200. Alors qu’en serait il d’une ligne totalement nouvelle (2) ??? Tout cela n’est pas très sérieux ! Sans penser à l’impact sur le paysage et l’environnement à l’heure du grenelle de l’environnement. Combien de Cévenol et d’Aubrac pourraient être sauvés pour une LGV supplémentaire construite ? L’écart entre Paris et Clermont d’une part et le sud de l’Auvergne d’autre part doit il encore s’élargir, jusqu’où ? Par ailleurs, aucune étude indépendante n’a été faite pour mesurer les impacts de l’arrivée du TGV ailleurs.
Historiquement, les principaux visiteurs de l’Auvergne n’étaient pas les parisiens, mais les méditerranéens qui montaient en cure par le Nice-Vichy, aussi il me paraît plus cohérent de renouer le lien largement rompu entre Clermont et la Méditerranée, Bordeaux, et Lyon que de vouloir mettre Clermont dans la banlieue parisienne à tout prix ! Si vous ne rêvez que de Paris, c’est que la décentralisation est morte et entérrée.
Enfin, rappelons tout le mal qu’a déjà fait le TGV Med aux trains de nos régions : il a tué nos trains de nuit et a sévèrement attaqué Aubrac (mourant) et Cévenol (sous perfusion). Car il est un adage qui ne s’est jamais démenti : là où le TGV passe, le reste trépasse, notamment les nombreuses rupture de correspondance qui rendent des trajets impossible de nos jours : et cela je l’ai réellement subi dans d’autres régions. Arrêtons donc avec ce serpent de mer de TGV dont on ne tirera pas d’intérêt réel et local – hormis peut être dans la capitale régionale – pour le coût – exorbitant – qu’il en faudrait. La modernité n’est plus signe systématique de progrès. La modernité est-elle encore dans le TGV d’ailleurs ?
l’Auvergne est un écrin qui se mérite n’en déplaise aux voyageurs qui veulent être arrivés avant d’être partis. Qu’ils aille ailleurs, l’écrin n’en seras que mieux protégé du tourisme de masse. Nous avons mieux a faire en pariant sur la qualité, le tourisme vert par exemple !
Langeac, le 22 fevrier .
plus d’info ? consultez par exemple : http://www.defense-promotion-ceveno...
1.a propos de tarif comparés j’ai fait une demande de tarif pour un aller retour Paris-Arles par Clermont et par TGV, le tarif par TGV est 42 Eur plus cher 2.Car qui dit TGV dit infrastructure totalement nouvelle