La critique parisienne est fort élogieuse pour « LE JOUR DU ROI », dernier opus de l’auteur marocain Abdellah TAÏA paru en août 2010 chez les éditions SEUIL.
Joseph MACE-SCARON s’extasie dans le numéro 708 de MARIANNE devant « un récit court, brûlant et théâtral dans le Maroc des années de plomb ».
Dans JEUNE AFRIQUE du 21/27 novembre 2010, Justine SPIEGEL souligne que l’auteur « évoque la fracture sociale dans son pays, sur fond d’amitié et de violence dans un Maroc plongé dans la peur ».
Un spécialiste de l’écriture de soi dans la littérature contemporain, Arnaud GENON estime quant à lui dans mondesfrancophones.com, qu’il s’agit là d’ « un roman tour à tour poème en prose et fable politique qui confirme – le fallait-il ? – le talent de son auteur ».
Le livre a décroché le Prix Flore 2010, créé par Frédéric Beigbeder et destiné à couronner un jeune auteur au talent prometteur faisant preuve d’originalité, de modernité et de jeunesse.
Le site deslivres.com reprend un très long extrait de ce roman que je vous laisse découvrir et qui explique l’engouement de la critique française pour le livre d’Abdellah TAÏA.
En effet, « Le jour du roi » d’Abdellah TAÏA est l’exemple type de la production littéraire nord-africaine qui convient parfaitement au gout de la soi-disant intelligentsia parisienne.
Une dose de misère, une dose de sexe avec un zeste d’homosexualité, une dose de critique du régime monarchique, le tout noyé dans un fatras de prétendue analyse psychologico-sociale.
Et bien sûr Abellah TAÏA qui connait bien la recette – il en est déjà à son quatrième succès du genre - a donc mijoté le « tajine » qu’on attendait de lui !
Dommage qu’il ait eu la main lourde sur les épices qui donnent le gout au « tajine littéraire ». A savoir, les mots.
En effet, si l’on biffe toutes les répétitions, toutes les redondances, toutes les phrases inutiles, tous les retours à la ligne injustifiés et le dernier chapitre que l’éditeur à dû exiger de l’auteur pour atteindre le quota de « sexe », le roman d’Abdellah TAÏA ne serait plus qu’une petite rédaction de quelques dizaines de pages !
Ce n’est pas assez pour faire un bon roman ! N’en déplaise aux critiques professionnels parisiens à la solde des éditeurs!