Le plan de sauvegarde international de l’Irlande atteindra €85 milliards et comprendra l’imposition d’une taxe sur les banques.
L’Irlande va ainsi devenir le deuxième pays de la zone euro à bénéficier cette année d’un soutien de ses partenaires, après la Grèce.
Outre la recapitalisation des banques, le reste des capitaux du plan de sauvegarde sera destiné aux dépenses quotidiennes de l’État irlandais, qui a actuellement besoin de €19 milliards pour ses besoins courants.
Le gouvernement devrait imposer une taxe sur ses banques. Dublin aurait accepté d’imposer ce prélèvement permanent, après un compromis avec ses partenaires de l’UE qui n’ont pas réussi à imposer à l’Irlande d’accroître le taux de son impôt sur les sociétés. Ce taux, à 12,5%, est un des plus bas au monde. La moyenne dans la zone euro est de 25,7%, celui de la France de plus de 33%.
L’Irlande devrait également accepter d’augmenter ses participations dans deux des banques les plus touchées par la crise, Allied Irish Bank et Bank of Ireland.