En Angleterre, à la fin du 19ème siècle, les rues de Londres sont la proie d’horribles meurtres perpétrés par des esprits malins. Pour les combattre, une soeur, Meg, les tue avec l’aide d’Angela, une jeune fille immortelle. Toutefois, quelque chose de très gros commencent à apparaitre et tous les chasseurs de démons devront se ensemble.
Manga relativement peu connu, Danzaisha m’a d’abord séduit par son résumé mais aussi par sa longueur. Il y moins de risque avec un manga court. Mais est-ce bien?
L’histoire est certes assez classique mais le personnage d’Angela apporte un peu de mystère. Le début (comprendre les 2 premiers tomes) n’est pas exceptionnel, il faut bien l’avouer. L’action prime sur tout le reste et on patauge un peu dans un dessin qui est parfois peu clair. Les planches sont très chargées et du coup, la compréhension sur qui se fait embrocher n’en est que plus difficile. Par contre, le reste est beaucoup mieux, avec le 3ème tome qui permet un second souffle à la série. Cela correspond à une révélation, plus ou moins capitale, mais qui relance le scénario et rapproche les personnages du lecteur. Du coup, on se rentre mieux dans le manga.
La fin fait partie de ces fins que l’on peut soit aimer, soit détester. Il y a une fin, rassurez-vous, mais n’étant pas classique, on peut ne pas y adhérer. Personnellement, je ne sais pas comment la juger. Je ne l’attendais vraiment pas ou du moins, pas de cette façon. D’une certaine manière, on peut dire qu’elle respecte tout ce que les personnages peuvent penser, ressentir. Le problème est toujours ce coté métaphorique et symbolique des choses, qui peut être très agréable mais qui souvent, alourdi les manga, s’il est mal employé, ce qui est un peu le cas ici.
Non, en réalité, même si j’ai lu très vite cette petite série, le problème reste la magie qui s’opère entre les pages et le lecteur. Et malheureusement, je n’ai pas ressenti cette petite flamme qui me permet de me plonger à 100% dans l’oeuvre alors que le sujet m’intéressait. Le pire est que je ne pourrai même pas dire précisément pourquoi. Je crois juste que ca ne peut pas vraiment être décrit. Ca le fait ou ca le fait pas, tout simplement. Attention, j’ai quand même pris un certain plaisir à lire ces 6 tomes mais je dirai qu’il manque le petit truc pour que ca passe au niveau supérieur.
Pour ceux qui est des personnages, là encore ils restent classiques. L’héroine trop gentille, prête à tout pour défendre l’humanité contre les méchancetés; sa collègue, un peu plus détachée et critique vis-à-vis des humains mais terriblement attachée à son amie (presque trop); les compagnons temporaires qui font preuves de moins d’humanité mais qui finissent par changer d’avis au contact de la sainte femme ^^; et le méchant, complètement barge, qui donne l’impression de vouloir tout détruire juste pour ne pas s’ennuyer et qui se moque complètement du résultat, au final. Peut-être est-ce là que le manga pêche. Sans être mauvais, les personnages ne tirent pas non plus le manga vers la haut, surtout les deux personnages principaux.
Voilà, je n’ai pas tellement de trucs à dire sur ce manga car franchement, je pense qu’il manque vraiment un truc. D’ailleurs, il n’est plus édité depuis peu de temps alors qu’il n’est pas très vieux. Cela s’explique peut-être parce que j’ai dit avant. Une série qui aurait pu devenir plus grande mais qui reste au niveau des divertissements. Dommage.