Comme un rocher céleste, moiré de tristesse
Sur l'écharpe de brume, de notre humanité
Quand l‘épaule brûlée d'une infini tendresse
Un baiser de velours sur un monde étoilé
Comme une aile posée, un océan de larme
Tu t'échoueras vaincu, un ange mirifique
Par la vie qui s'en va par le froid qui désarme
La pitié qui nous ronge et la mort qui nous pique
Comme la haine qui tue et lacère nos coeurs
Et les désirs charnels qu'on écoute en silence
En oubliant l'instant d'une dernière rancoeur
Une âme tourmentée parmi l'intolérance
Comme un coeur déchiré par l'amour de la mort
Et les visions perdues d'un aigle à l'agonie
Cette voix dans la tête qui crie le plus fort
Et qui nous fait souffrir à la mélancolie
Une journée perdue oubliée dans le ciel
Une lune de cristal nébuleuse clarté
L'ombre du passé où vole l'hirondelle
Fiévreuse nostalgie de notre immensité