Scampis à la Bourguignone

Par Eliane

Bonjour, Les Scampis sont de grosses crevettes cuites ou frites. C'est un met que j'ai connu très jeune.  Ma première dégustation dans un restaurant italien, pour fêter mes 18 ans, avec le futur mister R et des amis. Les scampis étaient proposés en beignets, accompagnés d'une superbe salade et d'une sauce tartare, j'avais beaucoup aimé. Dans cette recette,  les crevettes tigrées sont cuites au four et la sauce est la cousine de celle des escargots ... SCAMPIS A LA BOURGUIGNONE

POISSONS/CRUSTACES


préparation : 15 '

cuisson : 10 '  facilité:


  Ingrédients pour 4 pers   24 crevettes tigrées
  1  dl d'huile d'olive
  4 éclats d'ail
  3 c. à soupe de persil finement haché
  2 c. à soupe de cerfeuil finement haché
  sel et poivre du moulin
  1 citron

Préparation Dégeler les crevettes tigrées ou les scampis et les éponger avec de l'essuie-tout.  Enlever le 'fil noir' du crustacé.
Mélanger l'huile d'olive avec l'ail pressé, le persil et le cerfeuil. Laisser l'huile s'aromatiser pendant ± 3 heures. Déposer les crevettes tigrées ou les scampis les uns à côté des autres dans un plat à four. Saler, poivrer et les napper  d'huile aromatisée. Couvrir et glisser pendant 12 min au four préchauffé à 200 °C.

Tip Présentation Disposer 6 scampis sur chaque assiette et nappez d'un peu de sauce. Décorez de rondelles de citron et de tomates et servez avec de la baguette. Doubler les quantités et cette entrée deviendra un plat principal (ce que j'ai fait)

Sur la rue des rivières vers les carrières et grottes des Nutons

Les nutons, une légende ?

Dans notre beau Condroz, les nutons sont connus, qu'ici, qui la, ils étaient partout.


Les Nutons étaient de taille minuscule, «la hauteur de nos jambes».  Ils avaient le teint basané, les yeux noirs et vifs,

la mine éveillée et agréable. Ils ressemblaient à des vieillards alertes, à des petits vieux papas.

Jamais ils ne se montraient pendant le jour.

La nuit, certains s'égayaient en dehors des grottes. Il leur arrivait d'en profiter pour rentrer une récolte menacée par l'orage.

L'été, ils sortaient en groupe et dansaient en rond dans les champs. Génies bienveillants,  il fallait se garder de les blesser ou de les provoquer.

Les Nutons sont d'un naturel extrêmement timide et, de plus, ont de

nombreuses raisons de craindre les humains :

si ceux-qui-ont-élevé-les-grandes-pierres vivaient en paix avec eux,

>  les Gaulois s'en méfiaient,

>  les Romains les détestaient

>  et les prêtres leur firent une chasse impitoyable, il croyait que les Nutons

étaient des petits diables qui cherchaient à dévoyer les fidèles à la foi chancelante.

Ces nains avaient pourtant des mœurs charmantes.

Ils étaient d'excellents ouvriers, d'habiles forgerons, rémouleurs, taillandiers, chaudronniers, tisserands ou cordonniers.

De plus, ils mettaient leurs talents au service des humains.

Au crépuscule, les villageois venaient déposer, devant les grottes, du linge

à blanchir, de la vaisselle à nettoyer, des objets à réparer.

Ils y joignaient un salaire en nature : un pain, un pot de lait, des tranches de lard.

Le lendemain, ils retrouvaient la vaisselle étincelante, l'outil réparé, la faux aiguisée.

Ces bons rapports entre Nutons et campagnards cessèrent brusquement.

Par pure méchanceté, des habitants du village mêlèrent de la cendre, de la terre

à la pâte du pain qu'ils offraient aux petits hommes.

Certains obstruèrent l'entrée de quelques grottes. C'en était trop!

Les Nutons plièrent bagage, courroucés, se sentant méprisés et outragés,

ils quittèrent le pays pour ne plus jamais y paraître...

A très bientôt avec un grand plaisir.