A-t-on le droit de tout dire ? A-t-on le droit de tout écrire ?
Ces questions restent délicates, on pourrait penser que le droit à l’expression reste libre aujourd’hui, mais où s’arrête cette liberté ? Lorsqu’on écrit une fiction ou un roman, peut-on rapporter des faits qui pourraient se rapprocher d’une vérité pouvant nous interdire d’être publié.
Aujourd’hui le chemin de l’édition est devenu plus accessible, notamment grâce au concours d’Internet et de l’édition à la demande, nous pouvons publier un peu de tout, rien de dramatique si ces écrits seraient à usages personnels, mais voilà lorsqu’on décide de commercialiser celui-ci, on s’expose à des censures, à des critiques, voire des menaces.
Un jeune auteur français nouvellement lâché dans l’aventure romanesque a publié son roman « Et si le ciel était vide » en autoédition. A première vue, rien de bien méchant, rien de vraiment choquant, mais en lisant ce roman on s’aperçoit que derrière cette fiction se cache peut-être une vérité, et quelle vérité ! Lorsque Dalino Robert ce nouvel auteur, vient révéler à travers son écrit que le livre Saint des Saints est en fait le plus gros mensonge du monde chrétien et vient même dénoncer sans ménagement certains complots pouvant se faire au cœur même de la cité du Vatican, il prend le risque de se faire quelques ennemis.
C’est une fiction me direz-vous ? Oui pour lui, oui pour certains de ses lecteurs, mais pas pour tout le monde, et surtout pour une communauté de chrétiens qui menace de brûler publiquement son ouvrage pour montrer leur mécontentement face aux propos qu’elle qualifie de blasphématoires et de dénigrant envers la communauté chrétienne. Si ces menaces viendraient à exécution, cela relancerait sans doute le vieux débat sur la liberté d’expression et le droit à l’écrit pour tous.
Affaire à suivre…