57 heures chrono

Par Parisienne


Ce week end, j’ai passé 57 heures en France. Le temps de me rappeller que les caissières de Monoprix sont toujours aussi peu agréables (ou aussi desagréables, c’est selon), faire un peu de shopping rue de Courcelles, découvrir le nouveau rez-de-chaussée in-cro-ya-blissime du Printemps Haussmann (j’ai toujours détesté les Galeries Lafayette, maintenant je sais pourquoi), glaner des idées déco aux Galeries Lafayette Maison de l’autre côté de la rue (la règle sus-nomée ne s’applique pas au magasin Maison, ni au Lafayette Gourmet. C’est comme la langue française, il y a toujours des exceptions dans mes règles). Résultat des courses: une paire de ballerines Jonak, un joli gilet Petit Bateau, un petit bracelet dont je soupconne que l’espérance de vie ne sera pas très longue, plein de mini fringues pour Mini Parisienne qui n’en manquait pas vraiment mais bon, des bouquins et magazines par milliers, des macarons Ladurée... Bref, je n’ai pas perdu mon temps, en seulement 57 heures chrono. Champagne à tous les repas, histoire de ne pas perdre le rythme, comme un avant goût de Noël avant l’heure. Mais le plus important, c’est que j’ai enfin gouté les cannelés Picard et ils sont effectivement très très bons. En revanche, je ne suis pas mécontente de retrouver le soleil new yorkais, parce que dis donc, la grisaille et le froid ça va deux minutes.  Comme à chaque fois, c’etait trop court. Comme à chaque fois, je me suis dit que les français avaient vraiment des têtes de français. Comme à chaque fois, je me suis demandée pourquoi les gens dans la rue ne se parlaient pas. Comme à chaque fois, je n’avais pas assez de temps pour profiter du Terminal 2E à Charles de Gaulle qui est un de mes endroits préféré au monde. Comme à chaque fois, je me suis demandé pourquoi la queue à la securité était beaucoup plus rapide aux Etats Unis qu’en France. Comme à chaque fois je me suis dit que le dimanche en France, c’etait vraiment trop nul. Comme à chaque fois à mon retour à NY, j’ai eu l’impression d’être partie depuis 3 semaines. Comme à chaque fois je me suis dit que les taxis à Paris ils n'étaient jamais là où il fallait. Comme à chaque fois, je me suis dit que si j’avais un pass Navigo, je me louerai bien un Velib'. Comme à chaque fois je me suis dit qu’à Paris, il y a vraiment des boulangeries à chaque coin de rue, et que les gateaux sont vraiment meilleurs.  Comme à chaque fois, je m'etonne de la difference de forme des bouteilles de Coca (d'ailleurs c'est moi ou meme le goût du Diet Coke est vraiment different?).
Mais comme à chaque fois, j’etais bien contente de rentrer à la maison, à New York.