Le 3 février dernier, le gouvernement a annoncé sa décision d’autoriser Loto-Québec à offrir le jeu en ligne en partenariat avec les sociétés de loterie de la Colombie-Britannique et de l’Atlantique. La semaine dernière, Loto-Québec a lancé son site de jeu en ligne, mais il ne restait que la Colombie Britannique comme partenaire.
Pourquoi Loto-Québec n’a-t-il pas expliqué publiquement les préoccupations qui ont amené les provinces de l’Atlantique à se retirer du projet ?
Un des arguments centraux du gouvernement pour justifier sa décision d’occuper ce nouveau créneau est l’existence de «plus de 2000 sites de jeu en ligne illégaux, non réglementés et dont l’intégrité est souvent mise en doute.» Pour s’assurer l’intégrité de son site, Loto-Québec a fait appel aux compagnies GTECH G2 et OpenBet. Selon les informations disponibles sur online.casinocity.com, ces deux compagnies assurent présentement l’intégrité de plusieurs des sites de jeu en ligne illégaux et non réglementés. À la lumière de la préoccupation concernant le caractère non fiable de ces sites, pourquoi Loto-Québec, a-t-il choisi d’utiliser la même technologie?
Loto-Québec a également dévoilé une analyse qu’il a commandée concernant son site de jeu en ligne. Selon son communiqué il a « mandaté Richard Wood, expert-conseil et chercheur émérite reconnu mondialement, pour entreprendre un examen indépendant de la stratégie en matière de jeu responsable et des fonctionnalités de son site.» N’est-il pas vrai que ce chercheur est aussi un des fondateurs de la compagnie «International Responsible Gaming Organisation» qui retire un bénéfice de la légalisation et la réglementation du jeu en ligne?