Non, le Comité National Contre le Tabagisme ne lâchera pas l’affaire.
Depuis 2003, cette association française traque sans relâche la marque de vêtement chic « Marlboro Classics », accusée de faire de la publicité indirecte en faveur de la cigarette. Un moyen détourné pour inciter les français à fumer.
Après avoir réussi à faire fermer plusieurs magasins à Paris, l’organisation anti-tabac s’est donnée pour mission d’attaquer les 300 points de vente distributeurs de la marque en France.
« Nous souhaitons voir disparaître l’enseigne.
Les vitrines peuvent être considérées comme de la publicité, (…)
il n’est pas normal de mettre la marque en valeur à ce point.
Cela donne une image sympathique et valorisante d’un produit (…) addictif et cancérigène »
En Octobre dernier, après avoir tenté une nouvelle procédure contre 7 autres magasins parisiens, la cour d’appel de Paris a décidé de condamner la société italienne Valentino Fashion Group, exploitant de Philip Morris, à verser 50 000 euros de dommages et intérêt au CNCT.
Selon la cour d’appel :
« En faisant figurer le vocable Marlboro sur l’enseigne des magasins et sur les vêtements eux-mêmes,
la société VFG France permettait à la marque de cigarettes Marlboro
- mondialement connue et la plus fumée en France -
de demeurer dans l’espace public,
de ne pas être oubliée des consommateurs potentiels,
voire d’être mémorisée par eux, ce qui est l’une des caractéristiques de la publicité indirecte. »
En ce moment, c’est la boutique de Nancy qui est en ligne de mire.
Et prochainement, ce seront les Galeries Lafayette et le Printemps.
Aïe cowboy !