Depuis 40 ans, le périurbain se développe. Des ménages et des emplois toujours plus nombreux s’installent dans un environnement « mosaïque » fait de maisons isolées, de lotissements, de collectifs et d’anciens villages devenus petites villes. Pourtant le périurbain est mal équipé en services de mobilités. La voiture y assure 85 à 90 % des déplacements. D’autres solutions existent mais elles ne sont pas suffisamment efficaces pour offrir une alternative.
Rennes comme de nombreuses autres métropoles régionales, cherche depuis quelques années à repenser ses périphéries : Des espaces demeurés longtemps symptomatiques d’entre-soi, de non-lieux et d’incohérences urbaines. Si la ville générique se caractérisait d’abord et avant tout par une dualité spatiale relativement simple , la ville émergente elle, constitue un territoire autrement plus complexe, ou le périurbain ne tient plus en un corps tourné vers le centre, mais bien plutôt en une succession de centralités secondaires, de plus en plus interdépendantes.