De mon côté, je ne pense pas que j'irai le voir, car 4/5 personnes de mon entourage - qui voulaient pourtant se marrer sur le dos de Twilight - l'ont vu et ils se sont ennuyés... Après, je pense que c'est à chacun de choisir en fonction de ses affinités (ou non) pour ce genre de films.
Je vous propose quand même, pour celles et ceux qui ne l'auraient pas vu, la bande-annonce officielle du film, ainsi qu'une critique publiée par le quotidien Le Monde (tout le monde en prend pour son grade : Twilight et Mords-moi sans hésitation ^^)
Mords-moi sans hésitation : c'est facile de se moquer,
surtout de Twilight (Le Monde - 23/11/10)
Jason Friedberg et Aaron Seltzer sont à Hollywood devenus des spécialistes du film parodique. Après quatre essais réalisés dans des genres divers (Scary Movie, Spartatouille...), ils consacrent leur cinquième long métrage au film de vampires pour adolescents, très en vogue actuellement avec des séries comme Buffy ou des films comme Twilight.
Les auteurs de ce film plongent ici une jeune et ravissante gourde, Becca, dans la ville inquiétante de Sporks, où elle vient d'emménager chez son père, un crétin insigne qui y fait office de shérif.
Objet de sadisation sur le campus qu'elle fréquente (le film est aussi une satire des mœurs étudiantes et des films de campus), la jeune fille est défendue par Edward, un vampire qui pose à la gravure de mode et qui n'est pas insensible à son charme. De son côté, Becca en tombe passionnément amoureuse, tout en étant elle-même ardemment courtisée par Jacob, un ami de son père qui se trouve appartenir à la famille des loups-garous.
Tournant en dérision le romantisme puritain qui caractérise ce nouveau couple vedette du film d'adolescents, Mords-moi sans hésitation ne fait pas précisément dans la dentelle : saillies scatologiques, insinuations sexuelles, gags ineptes, caricatures à tous les étages. Ce mauvais esprit, plus grossier que subtil, relève d'un goût qui n'est pas moins formaté que celui qu'il dénonce.
Jacques Mandelbaum