Depuis le 13 novembre, soit 6 jours après les élections législatives, remportées à 80% par le parti de la solidarité et du développement de l'union, crée par la junte pour l'occasion, Aung San Suu Kuy est libérée après sept années consécutives passées en résidence surveillée.
Mme Suu Kyi, ainsi libre, va pouvoir aider une commission de l'ONU, pro-démocratique, qui accuse le parti au pouvoir d'avoir truqué le scrutin pour maintenir en place le régime militaire. L'opposante se dit prête à retourner au combat pour instaurer la démocratie dans son pays. "La démocratie, c'est la liberté d'expression" dit-elle.
En attendant, sous 90 jours, le président, le vice-président et le nouveau gouvernement seront mis en place. La Birmanie est sensée passer d'un pouvoir politique militaire à un gouvernement démocratique.