« Il repensa à tout ce que lui-même avait perdu, et il se demanda pourquoi c'était ce qu'une personne avait perdu – pouvait perdre – qui la définissait plus que ce qu'elle possédait encore. »
Le Roi Leodan fait régner la paix dans l'empire. Veuf, il tente d'être présent au mieux pour ses quatre enfants qui ignorent le prix à payer de ce calme apparent. Peu à peu, la révolte gronde et plus rien ne sera jamais pareil.
Le début du livre souffre de quelques répétitions et longueurs. Chaque chapitre raconte un personnage et comme ils sont nombreux, il n'est pas évident de rapidement les identifier. Une fois l'intrigue mise en place, j'ai été emportée par le souffle de cette belle saga.
Vous aimez les échecs et les jeux de stratégie ? La magie n'est pas votre tasse de thé, les petits elfes vous gavent et vous ne lisez pas de fantasy ? Acacia devrait vous plaire ! David Anthony Durham signe un premier opus surprenant et audacieux. Il n'hésite pas à prendre des risques en maltraitant ses personnages, en les poussant à des extrémités que le lecteur était persuadé de constater au final. Le suspense, très bien maîtrisé, interdit de lâcher la dernière partie avant de connaitre le dénouement.
J'ai particulièrement apprécié la profondeur des personnages. Aucun manichéisme, rien n'est acquis et la réalité est bien plus complexe qu'il n'y parait. Les colonisés colonisent à leur tour. Les esclaves libérés prennent leur revanche, les héros se fourvoient au nom de la liberté.
Bien évidemment, suite il y a. Bon point supplémentaire accordé à l'auteur pour avoir su allécher le lecteur tout en terminant ce premier opus.
Le Pré aux Clercs, 679 pages, 2008
Disponible en poche chez Pocket
Un autre avis...
SBM est réconciliée avec la fantasy !
Par Theoma - Publié dans : Fantasy/SF - Communauté : Autres Mondes...
Ecrire un commentaire 2 - Voir le commentaire - Voir les 2 commentaires - Partager ' ); YAHOO.util.Selector.query( 'input', dial.getEl(), true ).focus(); }, this, true ); return false; " title="Partager par adresse simplifiée"> Précédent : L'important d'être constant – Oscar... Retour à l'accueil