Il en coûte aux mères à tout prix: entre Jakpot pour celle qui n'en veut pas et game ovaire pour celle qui en veut mais ne peut, enfant sous X, mère porteuse ou bio, les relations mère/fille, fluides ou avortées de celles qui se voient trop ou de celles qui se croisent sans se voir, sont sans émotions dégoulinantes et pourtant ça serre du coté du larynx et du poumon quand l'amour ou la mort ont le dernier mot.
A noter la métamorphose, du sombre à la clarté, d’Annette Bening (qui a pas mal morflé depuis "Valmont") resplendissante au fur et à mesure de la découverte de sa part d'humanité une fois délestée de la culpabilité et celle de Naomie Watts, pourtant en service mini/mum* quand il s'agit de jouer les douleurs de l'orgasme et les joies de l'accouchement, lumineuse aussi passant de la détermination froide de working girl sans passé et sans avenir, à la chaleur courageuse de la gestation en solitaire.
* les anglicistes apprécieront.