The Pains of Being Pure At Heart étaient de passage à Paris hier soir pour présenter quelques nouveaux morceaux mais surtout nous faire vibrer au son noisy très british qui révèle la crème de l’indie pop dans toute sa splendeur. Pas de surprise, mais un plaisir non dissimulé à se décrasser les oreilles à coup de pop shoegaze du meilleur goût.
Glazart, bord du périphérique, journée grise et froide de novembre. Pas très réjouissant au premier abord. Pendant que les foules se massent au Zénith pour voir Gorillaz (très bon choix d’ailleurs), on se retrouve dans la petite salle de Glazart qui malgré sa taille est loin d’être remplie… Bière de mise en route sur fond de britpop pure souche (Lush) et mix plus électro (Cut Copy).
![The Pains of Being Pure At Heart à Glazart le 22 novembre 2010 The Pains of Being Pure At Heart à Glazart le 22 novembre 2010](http://media.paperblog.fr/i/387/3870043/the-pains-of-being-pure-at-heart-glazart-22-n-L-F1sBBF.jpeg)
Le groupe quitte la scène sur leur morceau éponyme (le titre The Pains of Being Pure At Heart, face B de Everything With You) avant que Kip ne revienne seul avec sa Fender pour Contender, un inédit et les deux premiers accords de Ziggy Stardust après que quelqu’un ait scandé le nom de Bowie dans le public ! Le concert se termine au bout d’une heure par Gentle Song, sorte de I Am The Resurrection (Stone Roses) aux guitares noisy. Jouissif.
La salle se vide, on en profite pour faire un tour du côté des T-shirts avant d’aller discuter avec le groupe de retour dans la salle, en toute modestie. Kip nous explique que malgré les petites salles dans lesquelles ils passent, l’accueil de la petite communauté est chaleureux, en particulier en France. Le rythme de la tournée est soutenu (ils partaient le lendemain à 6h pour Milan), mais c’est ce qui lui est arrivé de mieux de sa vie ! Lucide le gamin.
Un coup de New Order, de 11th Dimension (Julian Casablancas) et on finira par quitter la salle sur Do You Remember The First Time de Pulp, la tête nostalgique remplie d’indie pop.