Les taux d’intérêts toucheraient le plancher et la stabilisation semble désormais acquise.
Les économistes ont accordé leur violon, les taux d’intérêts ne devraient plus baisser. La chute libre aura duré deux ans – depuis la crise financière de fin 2008 – aux termes desquels les taux d’intérêts ont atteint un niveau historiquement bas.
« J’ai du mal à imaginer qu’on descende plus bas » confie Jean-Christophe Caffet, économiste chez Natixis (AFP).
Actuellement ils se situent autour de 3,5% sur 20 ans et la tendance devrait être à la stabilisation pour cette fin d’année. A moyen terme en revanche, une reprise à la hausse semble inévitable.
La chute aurait pu profiter aux ménages.
Selon l’Agence nationale pour l’information et le logement (ANIL), au 4ème trimestre 2010, la capacité d’emprunt d’un ménage a augmenté de 20% par rapport à la même période en 2008.
Mais 2010 a également été le témoin d’une spectaculaire hausse des prix immobilier, notamment dans la capitale.
Selon le dernier baromètre de l’agence immobilière Efficity, les prix m2 à Paris ont augmenté de 100/m2 le mois dernier pour atteindre 7.200 €/m2.
Conséquence directe, les parisiens perdent en pouvoir d’achat. L’agence immobilière constate que s’ils pouvaient en moyenne s’offrir 46,7m2 au mois de janvier dernier, ils doivent se contenter de 42,9m2 en novembre.
Une chute de 8% en moins d’un an, que la baisse des taux d’emprunt n’a pas suffit à compenser.