Au niveau des éditeurs, mon choix était fait à l’avance. Je me suis longuement posée avec Vincent Henry, Directeur de La Boîte à bulles, une maison d’édition que j’affectionne particulièrement (les habitués de ce blog ne sont pas sans le savoir). Un échange également sur le stand des Éditions de la Gouttière qui j’espère se fera très vite une place confortable dans l’univers des éditeurs. Enfin, un moment très agréable passé sur le stand des Éditions Mosquito où j’ai eu du mal à freiner mes pulsions d’achat. Entre les Toppi et les Battaglia, le choix a été assez cornélien !
Mosquito :
La Gouttière :
La Boîte à Bulles :
Les Enfants Rouges :
Cette année, une « ouverture de la BD à l’art pariétal traduit la volonté du festival de faire place à la création de Marc Antoine Mathieu et à ses invités. En effet le propos traditionnel sur la bande dessinée se trouve profondément renversé par ce retour aux âges de la préhistoire ». Les auteurs ont réalisé une grotte aux images. Équipé d’une lampe frontale, nous avons donc découvert avec plaisir les travaux qui étaient accessibles dans cet espace. Réalisés par Marc-Antoine Mathieu, Étienne Davodeau, Emmanuel Guibert, David Prudhomme… des croquis et histoires courtes nous ont fait voyager ou sourire dans un contexte original. Je garde en mémoire une courte scénette de quatre ou cinq planche qui parodie Quelques jours avec un menteur ou bien encore cet homme qui raconte une chasse au mammouth : histoire courte et muette où un homme propose un théâtre d’ombres chinoises (il est dans une grotte et à l’aide de la lumière d’une bougie, utilise son corps pour mettre en scène le combat du mammouth…) magique !
Des rencontres fortes avec les auteurs.
Tout d’abord avec Jérôme D’Aviau que j’ai embêté à deux reprises mais qui a eu la courtoisie de ne pas m’en tenir grief. Un long échange sur ses choix professionnels et sur l’investissement que lui a demandé Inès. Contrairement à son collègue (Loïc Dauvillier), je n’avais jamais eu l’occasion d’échanger avec lui sur cet album. Je ne me suis pas contenté de cette expérience, il m’a permis de revenir également sur Nous n’irons plus ensemble au Canal Saint-Martin et sur Ce qu’il en reste. Une rencontre très intéressante et une Mo’ un peu impressionnée par ce Grand Monsieur.
Plusieurs échanges également avec Loïc Dauvillier qui, à mon étonnement, s’est rappelé les échanges que nous avions eu ici à l’occasion des mes articles sur les trois albums cités plus haut et réalisés en collaboration avec Jérôme D’Aviau. Idem, deux (trois ??) gros moments forts d’échanges et un accueil très chaleureux à chaque fois de la part de cet auteur. On a parlé de son parcours, du regard qu’il a sur ses albums, des différents projets professionnels en cours ou qui sont en attente de financements. Bref, le temps s’est envolé en sa présence. Au final, tous deux ont fait un clin d’œil à la blogueuse car c’est de là que tout est partit :
Jérôme D'Aviau (au pinceau)
Ensuite, si vous avez pris connaissance du programme, vous vous doutez bien que j’avais bille en tête de rencontrer Nancy Peña. Échanges sur ses travaux, une auteur qui culpabilise à mes questions : « à quand la suite de Tea Party ? », « et celle de La Guilde de la mer ? ». Même si le premier est un objectif pour 2011, le second n’est pas une priorité pour l’auteure qui cherche encore une orientation satisfaisante à donner à cette aventure. A mon étonnement, elle m’a aussi appris qu’au départ, Le Chat du Kimono est plus issu d’un constat que d’un réel objectif de construire un album. En effet, elle avait réalisé plusieurs petites histoires qui avaient toutes un point commun : un chat noir. L’idée est venue ensuite de les agencer autour de ce fil conducteur… l’album est né. Elle n’est pas satisfaite de cet album mais globalement, voici une artiste très critique sur ses œuvres. Nous avons aussi parlé rapidement du Cabinet Chinois et de Mamohtobo (dont je ne vous ais pas parlé ici, seul album de l’auteure que je n’ai vraiment pas aimé). Un regard intéressant, un moment d’échange trop court mais je ne pouvais décemment pas la prendre en otage, il y avait du monde.
Nancy Peña (plume et encre de Chine)
Enfin, un long moment passé avec « Monsieur KOKOR » et Monsieur Lutin qui est maintenant l’heureux lecteur de Petite souris, grosse bêtise. On est aussi revenu sur ses travaux : Kady, Balade Balade. Je l’ai un peu tanné sur Les voyages du Docteur Gulliver :
« -A quand la suite ? lui ais-je demandé
-Une suite ? Non non, c’est pas prévu ça. Vous croyez qu’il y a besoin d’une suite ? » ^^
Kokor est un auteur accessible et passionnant. Résumer mon échange avec lui est difficile tant il a été riche. Je garde donc mes petits secrets. Grand Lutin n’est pas parvenu à rester avec moi le temps de cette dédicace (absorbé par les activités proposées pour les enfants, il venait butiner de temps en temps). Il a commandé un dragon et m’a laissé en tête à tête avec l’artiste quelque peu en difficulté quant à la commande : « Ah ! Je ne sais pas dessiner les dragons moi !! ». Quant à Petit Lutin, il a fait ses yeux de tueur à Alain Kokor qui s’en est amusé puis est allé tenir compagnie à l’éditrice. Après plus d’une demi-heure d’échange, autant dire que j’avais la tête ailleurs… je suis partie ravie rejoindre ma petite tribu, oubliant Petit Lutin sur le stand de l’éditeur !! Heureusement que mon Golgoth veillait, mais j’étais tout de même assez confuse quand je suis revenue m’excuser ! Fichue mémoire de poisson rouge… Grrrrrr !
Kokor (feutre et aquarelle à l'éponge)
Seule déception : celle de ne pas pouvoir rencontrer Chloé Cruchaudet (trop de monde). Je n’ai même pas cherché à rencontrer Pascal Rabaté et Marc-Antoine Mathieu vu la foule autour d’eux. Ce sera pour une autre fois !^^ Benjamin était présent et disponible, je suis bien trop mitigée quant à ses travaux pour m’être permise une rencontre.
La fructueuse récolte, des lectures et des avis à venir :
Publié le Mardi, novembre 23rd, 2010 à 6:00 dans Mais Z'encore | Respond | Trackback URL