Le problème c'est que les choix d'Apple et de Facebook sont très discutables légalement parlant. Car dans le cas de Jobs, le Kama-Sutra est un classique littéraire, pas un livre interdit ; et dans le cas de Facebook, plusieurs liens bloqués par son site font référence à du contenu ouvert et libre d'échange.
Vous avez déjà constaté peut-être que les liens de Piratebay.org ne passent pas sur Facebook, même dans un message personnalisé à l'un de vos contacts. C'est pourquoi la question de la privauté sur le site est réapparue : non seulement Facebook garde vos données après que vous ayez effacé votre compte, mais il s'autorise à proscrire du contenu qui n'est pas interdit par la loi.
Par exemple, tous les liens et le contenu de Piratebay.org seront refusés par Facebook, tant sur les murs de vos contacts, comme dans les messages privés, même lorsque vous partagez du contenu libre de droits, comme le classique de la littérature en anglais Canterbury Tales qui appartient au domaine public.
Maintenant, avec la parution de la messagerie de Facebook, les interdictions ont encore fait parler d'elles. Est-ce que Facebook a le droit d'analyser vos échanges personnels ? Est-ce semblable aux filtres antipourriel des courriers électroniques classiques ?
L'entreprise de Zuckerberg a fermement nié l'accusation, faisant appel aux droits d'auteur pour justifier le filtrage du contenu. Néanmoins, avec sa réputation sulfureuse de Big Brother et ses pratiques commerciales discutables, Facebook a un important travaille de communication à faire pour convaincre ses utilisateurs du contraire.
Écrivain des romans de fiction en français et en espagnol. Scénariste. Réalisateur de courts-métrages. Journaliste gonzo. Bloggeur. Poète maudit. http://www.ghettoparisien.com/ ...