Un film de Robert Dornhelm, Brendan Donnison, avec comme acteurs principaux : Greg Mullavy, Bettye Ackerman, Ernest Harada
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Je donnerai mes impressions quand ce sera terminé!
Edit de 22H30
C'est déjà terminé! Je le regrette! Je retiendrai surtout la belle reconstitution de la bataille d'Austerlitz. Le cinéma se prête bien aux grands mouvements de troupes en uniformes. J'ai moins aimé les gros plans pris au cœur des combats.. Les bals et les réceptions mondaines aussi ont réussi à me séduire mais je n'ai pas aimé le jeu des acteurs et surtout des actrices, trop excessif à mon goût.
N'empêche, je ne manquerai pas le deuxième épisode lundi prochain.
Première page du livre qui s'ouvre par un paragraphe en français ( en bleu et en noir quand il s'agit du russe) comme s'il s'agissait d' un hommage à cette langue parlée par les bonnes sociétés de l' époque dans toute l'Europe.
-"Eh bien, mon prince! Gênes et Lucques ne sont plus que des apanages, des propriétés de la famille Buonaparte! Non je vous préviens que si vous ne me dites pas que nous avons la guerre, si vous vous permettez encore de pallier toutes les infamies, toutes les atrocités de cet Antéchrist (ma parole, j'y crois), je ne vous connais plus, vous n'êtes plus mon ami., vous n'êtes plus mon fidèle serviteur, comme vous dites. Allons , bonjour, bonjour. Je vois que je vous fais peur, asseyez-vous et racontez
C'est ainsi qu'en juin 1805, la fameuse Anna Pavlovna Scherer, demoiselle d'honneur et favorite de l'impératrice Maria Fedorovna, accueillit le prince Basile, un haut personnage, arrivé le premier à sa soirée. Anna Pavlovna toussait depuis plusieurs jours, elle avait la grippe, disait-elle. (grippe était alors un terme nouveau et rares étaient ceux qui en usaient): Les billets qu'un valet en livrée rouge avait distribués le matin même étaient libellés ainsi:
"Si vous n'avez rien de mieux à faire, M;le Comte (ou mon prince), et si la perspective de passer la soirée chez une pauvre malade ne vous effraye pas trop, je serai charmée de vous voir chez moi entre sept et dix heures. Annette Scherer."
- Dieu, quelle virulente sortie! répondit le prince nullement troublé par cet accueil. Il arborait sur son uniforme de cour brodé des plaques de divers ordres, portait bas de soie et escarpins, et son visage plat respirait la bienveillance.
Il s'exprimait en ce français raffiné que parlaient nos grands-parents, dans lequel même ils pensaient, et sa voix avait les inflexions douces et protectrices propres aux gens qui ont vieilli dans les milieux du monde et de la cour et y ont exercé de hautes fonctions. Il s'approcha d'Anna Pavlovna, lui baisa la main en inclinant sa tête chauve, luisante et parfumée, puis s'assit sans hâte sur le divan. ".