Le taux irlandais de l’impôt sur les bénéfices des sociétés n’est que de 12,5%, alors que la moyenne dans la zone euro est de 25,7%. Celui de la France est de plus de 33%, celui de l’Allemagne à près de 30%.
Dublin refuse de relever le taux pour accroître ses recettes fiscales et réduire son déficit, comme l’exige Bruxelles en contrepartie de prêts qui devraient aller jusqu’à €90 milliards. Mais la pression est grande. La France, en pointe sur le sujet, a jugé « souhaitable » un alourdissement de la pression fiscale. Le gouvernement allemand est sur une position voisine.