Oui ma jolie madame,
pour vous je ne suis qu'un quidam,
mais si vous saviez tous les drames,
que vous avez déclencher dans mon corps et mon âme.
Du courage, lui déclarer ma flamme,
mais quand suis devant elle, je ne sors aucun mot,
timidité de jeune puceau,
qui se dit que bien trop joli pour lui, le gâteau.
Du cran, bottes toi l'arrière train,
si tu veux devenir un homme entre ses reins,
nicher ta tête entre ses seins,
ailleurs que dans tes rêves malsains.
Vous êtes prof, je suis élève,
mais j'ai envie de connaitre le goût de vos lèvres,
et que vous m'appreniez ces plaisirs qui me troublent,
et bien sur, s'il le faut, avec vous, je redouble.
Je sais que la morale déssaprouve,
mais sait t'elle ce que j'éprouve?
N'y a t'il que cette décennie pour nous séparer,
que pour seulement je vous retrouve,
dans mes nuits enfiévrées.
Ne pensez pas que ce soit un simple béguin,
et que je consolerai bien mon chagrin,
avec une de ces petites jouvencelles,
qui ne m'intéresse point, car aucune d'entre elles,
que vous, n'est aussi jolie.
Oui ma chère madame,
si pendant vos cours,
j'ai les yeux dans le vague,
ne distrayez pas ma rêverie.
Je fuis loin de cette contrainte qui nous esclave,
et rejoins un monde sans entraves,
ou tous les deux libres, on fait l'amour,
ou tous les deux, on fait l'amour.
PAEPEGAEY Michel