coeur de gauche

Vous venez d’assister au congrès du Parti de Gauche qui vient de se dérouler au Mans, quelles sont vos impressions ?

Cela a été un grand moment de rassemblement militant. Que de chemin parcouru en deux ans à peine depuis notre fondation. Nous avons la chance d’être unis, sans courants ou tendances concurrentes ; cela facilite le travail de réflexion et de renforcement de nos structures puisque les débats ont lieu dans une ambiance de solidarité fraternelle.

Nous nous situons au cœur de la gauche de transformation sociale et écologique, en rupture avec tous ceux qui considèrent comme acquise pour toujours l’emprise du libéralisme et veulent simplement mettre quelques pansements sur les plaies qu’il occasionne. Comme le NPA nous voulons reprendre le pouvoir à l’oligarchie qui nous gouverne de fait, pour mettre un terme à la grande régression sociale qui est le signe de notre époque.

Nous divergeons principalement sur la méthode : nous n’attendons pas un grand soir révolutionnaire mais croyons en une Révolution Citoyenne passant par le bulletin de vote du peuple souverain. Quant au Parti Socialiste nous attendons de lui des clarifications. On a vu son ambiguïté sur la réforme des retraites : pour les 60 ans mais simultanément favorable à l’allongement de la durée des cotisations à 42 ans ! Son acceptation du Traité de Lisbonne le rend prisonnier de toutes les mesures les plus libérales venant de l’union européenne. Qu’il nous dise comment il pourrait mener une politique de gauche dans ces conditions et on pourra alors peut-être mesurer la distance qui le sépare de nous. Mais on connait bien déjà la tendance forte qui l’entraîne vers le centre et réduit à peu de choses ce qui sépare son projet des politiques menées actuellement.

Jacky Lièvre, Vivre à Châlon

Tout est dit. je partage, persiste et signe . Car le Parti de Gauche, lui, ne sera pas un cataplasme sur la jambe de bois du libéralisme…

Vous voulez rompre ? Rompez !

PS. Ce billet sera le dernier pour quelques jours, pour cause de vacances bien méritées. Je prends le maquis…