Si John F.Kennedy avait beaucoup d'admirateurs (chez les femmes entre autres), il avait aussi de nombreux ennemis.
Avoir une large liste d'ennemis est commun en politique. En mourir en direct est plus rare. Une chose est certaine, Lee Harvey Oswald n'était pas seul. Le prétendre c'est se mentir à soi-même. Surtout quand on voit clairement sur les images une balle (la fatale) arriver d'une direction opposée d'où se trouvait Oswald.
J.Edgar Hoover, le grand patron du FBI. Cet homme qui abusait régulièrement de sa position de force aux États-Unis, détestaient les Kennedy. Il n'aimait surtout pas Robert Kennedy, qu'il trouvait trop baveux à vouloir contrer la Mafia, des alliés occasionnels de Hoover. Mais la spécialité de Hoover c'était le chantage pas le meurtre. Et bien qu'il n'était pas d'accord avec toutes les poiltiques de JFK, il n'avait pas vraiment de motif pour le haïr autant que Robert ou Joe, le patriarche, un arriviste qu'un bien plus grand nombre de gens haïssait.
Après la catastrophe de la Baie des Cochons, JFK aurait parlé de scinder la CIA et de dissoudre peu à peu le centre d'intelligence qui l'avait déçu en 1961 jusqu'à en fermer les bureaux. Mais ceci est resté à l'état de rumeur car depuis l'échec de la Baie des Cochons, la CIA avait justement ressérré les rangs d'une organisation plutôt mal gérée et avair réussi en deux ans à redevenir l'équipe proffesionnelle qu'ils avaient déja été. Selon plusieurs, il est clair que la CIA était impliquée dans le meurtre du président.
Supposément que JFK voulait réorganiser la Banque de la Reserve des États-Unis. Il trouvait que son influence était trop grande sur ses politiques et voulait lui soutirer quelque peu de son pouvoir. Suffisant pour en faire des assassins? Mmmmmh naaaaaan!
Lyndon B. Johnson, celui qui allait succéder à la présidence de JFK était un homme très complexe. Pour tous ceux qui croient que les gens du Texas sont plus fêlés que la moyenne, Johnson comme suspect est tout ce qu'il y a de plus normal. Un mélange d'honneur et de cruauté, de vulgarité et de candide sens de la justice, il n'était pas facile à cerner. Johnsons croyait fermement aux assassinats afin de détrôner quelqu'un d'embêtant. JFK lui était peut-être embêtant puisqu'une rumeur voulait qu'il soit évincé de son titre de vice-président l'année suivante.
La National Security Agency et la U.S. Military Intelligence Services travaillaient étroitement ensemble pendant l'administration Kennedy. L'une de leur spécialité était les assassinats et le maquillage de ses assassinats. Travaillant majoritairement à l'encontre des politiques de JFK, ils avaient comme ligne de conduite la devise suivante "si quoi que ce soit devait arriver au président Kennedy, ce ne serait qu'une bonne chose pour nous tous".
La sécurité à drastiquement et inexplicablement cesser de suivre le président sur Dealey Plaza , il y avait des hommes costumés en policiers de Dallas, un homme avec une carabine a été arrêté puis relâché, des voitures sans plaques d'immatriculation, des antennes radios sophistiquées sur des voitures qui ne l'étaient pas, des hommes parlant dans des walkies-talkies et un parapluie ouvert à un drôle de moment. Pourquoi aucune sécurité dans ce coin de la parade? Pourquoi des hommes déguisés en uniforme de police de Dallas?
Le policier J.D.Tippit assassiné quelques minutes après JFK, en savait-il trop? La police de Dallas était la plus corrompue des États-Unis en 1963.
Qui a tué JFK?
Qui ne l'a pas tué devrions-nous peut-être penser.