A l’occasion de son bilan 2009, et ce pour la première fois, l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière intègre l’usage du téléphone au volant.
Nous nous focaliserons sur l’utilisation du téléphone portable au volant dans le cadre professionnel. Ce sont les conducteurs professionnels qui se servent le plus du téléphone au volant. En moyenne, 5,6 % des chauffeurs de poids-lourds, 2,7 % des camionnettes et 2 % des véhicules légers.
L’Observatoire national interministériel de la sécurité routière différencie le combiné en main et à l’oreille de celle du combiné en main mais pas à l’oreille. Dans ce dernier cas, il peut s’agir des situations suivantes : lecture ou écriture d’un SMS ou d’un mail, composition d’un numéro, utilisation du téléphone avec la fonction mains-libres ou un kit mains-libres.
L’étude INRETS de 2009 a noté que les problèmes attentionnels concernent 34,3 % des conducteurs impliqués dans les accidents corporels. Hors, l’utilisation du téléphone au volant est une action qui altère la concentration des conducteurs. Face à cette situation, le législateur a interdit l’usage du téléphone en main lors d’un déplacement en voiture (Article R412-6-1 du Code de la route).
L’utilisation du téléphone portable au volant doit faire l’objet de vigilance de la part des employeurs, et plus particulièrement dans le cas du Document Unique d’évaluation des risques professionnels.
Une communication qui commence à sensibiliser les conducteurs avec 4 % en moins de verbalisation en 2009 pour l’utilisation du téléphone portable tenu en main au volant… mais tout de même 500 000 contraventions dressées !