Michael O’Leary est un « patrons voyous » comme on dit en France. Pour promouvoir sa compagnie aérienne « Low Cost » il n’est jamais à court d’idées. Non content de quasiment doubler le nombre de sièges par rapport à un avion de ligne « normal » il n’a pas hésité à proposer de rendre payantes les toilettes des avions et, le comble, il fait se dénuder tous les ans une douzaine de ses hôtesses de l’air en activité dans un calendrier « sexy »…
O’Leary a un problème avec la France. En septembre dernier deux syndicats de personnels naviguant ont portés plainte et la compagnie est mise en examen pour : « travail dissimulé », « prêt illicite de main d’oeuvre », « emploi illicite » de personnel navigant, « entrave au fonctionnement du comité d’entreprise, aux fonctions de délégué du personnel ainsi qu’à l’exercice du droit syndical et au fonctionnement du CHSCT ». En effet les 200 salariès français ont été embauchés sous contrat de droit Irlandais alors qu’un décret précise que c’est le droit français qui s’applique à toute compagnie implantée en France ce qui se traduit pour les naviguants par des taux de cotisations retraites patronales bien inférieurs à ceux de l’hexagone.
plutôt que de régulariser sa situation au regard du Droit Français, O’Leary a décidé de quitter Marseille au 1er janvier, certain qu’il était de sa condamnation, entraînant une perte potentielle de 600 emplois induits sur le site (dixit CCI).
Gaudin, le crocodile du marigot UMP, Maire de Marseille s’est aussitôt plaint de « l’irresponsabilité des syndicats ». D’ici à ce qu’il finance le montant de l’amende sur fonds publics pour se coucher devant le chantage d’O'Leary et crier à la victoire des « emplois préservés » il n’y a que l’espace de la sardine du port de Marseille…
LOREAL- Alain