Institut national du cancer : le taux de mortalité dû au cancer a diminué

Institut national du cancer : le taux de mortalité dû au cancer a diminué

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Le cancer sévit depuis plus d’un siècle. Si les chercheurs n’ont pas encore trouvé le moyen de guérir du cancer (des cancers),les bilans communiqués par l’Institut national du cancer (INCa) début novembre indiquent plutôt de bons signes. Le taux de mortalité des personnes atteintes du cancer s’est réduit à 22% chez l’homme et à 14% chez la femme, en l’espace de 20 ans. Seul le cancer du poumon reste pour les femmes une situation critique.

Les méthodes de dépistage adoptées sont efficaces

Suite aux évolutions de la technologie, le dépistage de certains cancers, tels celui du sein ou de la prostate, peut désormais s’opérer plus tôt. Plus le mal est diagnostiqué plus tôt, plus son traitement curatif est prometteur. C’est d’ailleurs de cette manière que le taux de mortalité dû au cancer colorectal a chuté.
L’espérance de vie des personnes atteintes d’un cancer s’est améliorée en 20 ans suite à la décroissance de la mortalité précoce, à savoir celle avant 65 ans. Pour le cancer du sein, réputé comme étant le plus dévastateur chez la femme, le taux de mortalité est ramené à 13%, avec un résultat saisissant chez les femmes de 30 à 59 ans.

Le cancer du poumon tue moins les non fumeurs

Il s’avère que le cancer du poumon figure parmi les tout premiers cancers entraînant la mortalité des personnes qui en sont atteintes. La nicotine en est le principal agent multiplicateur dans les 81% des cas. De plus, les scientifiques ont affirmé la véritable existence de corrélation entre le tabac et le cancer. 
Pour les hommes, le taux de mortalité a ainsi chuté de moitié pour le cancer ayant une relation direct avec l’ingurgitation de tabac et d’alcool, comme celui de la lèvre, de la bouche, du pharynx ou de l’œsophage. En revanche, le cancer du poumon est plus agressif chez les femmes : le taux de mortalité augmente d’une façon régulière. Il est toutefois à noter que si le taux est plus élevé chez la femme, le nombre annuel de décès est, quant à lui, plus important chez les hommes.