Nicolas Sarkozy face à Chazal, Pujadas, Denisot + réactions

Publié le 22 novembre 2010 par Flash-News

De l’intervention du Président Nicolas Sarkozy à la télévision le 16 novembre, s’il y avait quelques phrases à retenir ce seraient :

Sur François Fillon :

Meilleur Premier ministre pour la France.

Nous travaillons ensemble sans nuage depuis des années.

Quand on sait que quelques jours avant son renouvellement de CDD, rares sont ceux qui auraient misé un kopeck sur sa tête, on croit rêver.

Sur Eric Woerth :

Il voulait partir.

 

Eric Woerth le 14 novembre

J’aimerai rester.

12 millions de spectateurs, oui mais, 3 chaînes bloquées sur cet entretien, difficile d’y échapper.

Une dernière pour le plaisir de la litote :

Je reste convaincu qu'il faut s'ouvrir. Ce n'est pas un gouvernement partisan.

Les réactions :

Dominique de Villepin

J'éprouve ce soir un très grand sentiment de tristesse. Nous avons assisté depuis six mois au spectacle pitoyable d'une politique incapable de répondre aux préoccupations des Français.

Il a oublié le mot « Outre-mer ».

Ségolène Royal

En l'écoutant ce soir, on comprend la colère des Français et on se dit que cette colère va encore monter.

François Bayrou

Ce qui m'a le plus frappé, c'est que ce soir Nicolas Sarkozy a beaucoup parlé de lui, une forme de justification, une forme d'auto-analyse. Il a très peu parlé des Français.

Il a oublé le mot « éducation ».

Marine Le Pen

Une posture assez inquiétante faite de constats et d'un aveu d'impuissance incroyable.

Martine Aubry

Il semble hésitant et déboussolé.

François Fillon

Un président au-dessus des contingences partisanes, et totalement concentré.

Jean-François Copé

Nicolas Sarkozy a su trouver le ton et les mots justes.

Jean-François Bockel

Je n’ai pas été convaincu.

Cécile Duflot

On a eu l'impression d'assister au spectacle de la politique.

Le comble voir un interviewé, poser des questions aux intervieweurs, ou plus placidement, à des journalistes.

Un interviewé se doit de répondre, pas d’interpeller, et les dits journalistes, n’ont pas réagi en répondant par exemple « c’est nous qui posons les questions monsieur le président ».

A quand un Jean-Jacques Bourdin ou un Jean-Michel Apathie ?

Crédit photos DR . capture écran