T’sé le genre de livre que tu commences au mois d’août pis que tu finis en novembre… Et pourtant, c’est étonnamment pas du tout ce genre de livre-là! Pour toutes sortes de bonnes, et surtout de mauvaises raisons, j’ai traîné Juliet, Naked de l’excellent Nick Hornby (auteur des High Fidelity et autres About a boy) pendant 3 longs mois.
Juliet, Naked est avant tout un livre à mettre entre les mains des tripeux de musique. Nick Hornby a déjà donné sur le sujet avec High Fidelity (lu et vu il y a longtemps) mais JN explore un tout autre aspect de la chose : le fan fini. L’histoire raconte la relation d’un couple d’anglais dans la quarantaine, Annie et Duncan, qui commence à traîner de la patte surtout à cause de la passion dévorante (le mot est faible!) de Duncan pour Tucker Crowe, chanteur américain des années 80 qui a brusquement interrompu sa carrière des années auparavant.
La première partie du livre est d’ailleurs hilarante alors qu’on assiste à un pélerinage en règle dans certains lieux cultes associés à Tucker Crowe. Le ton change un peu par la suite quand Annie, lasse de son couple et exaspérée par l’obsession de son chum, décide de le larguer et espère refaire sa vie avant qu’il ne soit trop tard. Suite à cette rupture, provoquée entre autres par la sortie d’un ultime album de Crowe, Annie commence à correspondre avec ce dernier à l’insu de son ex.
Malgré quelques longueurs (rien à voir avec le temps que ça m’a pris pour lire ce livre!) cette comédie douce-amère se lit avec un demi-sourire presque permanent dans le visage. Nick Hornby a beaucoup d’humour, et le fait d’avoir pu lire JN dans sa version originale permet d’en savourer les subtilités. Pour les intéressés, le roman est maintenant aussi disponible en français.
Reste à augmenter mon rythme de lecture d’ici la fin de 2010, ma pile de livres à lire tangue dangereusement!