Cet homme de 28 ans a réussi à tromper la quasi-totalité des grands médias français, télé, radio et presse confondues en se faisant passer pour le président de Facebook Monde. On retrouve l'intégralité de sa couverture presse décortiquée sur le site Arrêt sur Images.
Voila ce qu'on peut lire sur la fiche Wikipedia d'Arash Derambarsch : "Début janvier 2008, il connaît une notoriété soudaine en affirmant avoir été élu président de Facebook, via une application non-officielle, pour un mandat de quatre mois, de janvier à avril 2008. Cette élection est critiquée par des médias spécialistes de l'Internet et des réseaux sociaux. En effet, l'élection ayant été organisée par le biais d'une application tierce à Facebook, les déclarations de Arash Derambarsh sur le pouvoir que lui confère son élection (« Personne sur Internet ne peut toucher autant de monde que moi ! ») sont infondées, de même que la légitimité de ce statut du fait du faible nombre de votants (il a recueilli 9 148 voix sur un nombre d'utilisateurs total de Facebook supérieur à 50 millions).
Arash Derambarsh admet également s'être trompé en affirmant que le « président » de Facebook peut « pendant quatre mois envoyer des messages à volonté aux autres membres de Facebook » et estime avoir été induit en erreur par la mention du nom Facebook dans l'application qui a servi à son élection."
On a donc vu de nombreux bloggers pousser un coup de gueule contre les journalistes qui se sont fait bernés par cet homme à la fois mythomane et mégalo (vois les articles d'Ouriel, de Pierre Chappaz, de Loic Le Meur, de Thierry Bézier ou encore Emmanuel Parody).
Il y a donc une certaine forme de justice. Lui qui voulait devenir célèbre en quelques jours est aujourd'hui complètement grillé auprès des journalistes pour avoir trompé leur confiance. Et le plus drôle dans cet histoire est qu'Arash est étudiant en droit et engagé au niveau politique depuis plusieurs années ! Il y a donc de fortes chances pour que ce malheureux épisode marque la fin de sa jeune carrière, au moins au niveau public et politique… C'est un peu l'histoire de la grenouille qui voulait devenir aussi grosse qu'un boeuf (cf "Je touche deux fois plus de monde que Sarkozy")… et qui explose en vol.
Moralité, si le fait de se mettre en valeur, notamment au niveau professionnel, est plutôt un atout dans la vie, il ne faut pas non plus jouer avec le feu… Le self-marketing est un jeu qui requiert un peu de subtilité. A consommer avec modération !