Ben mon vieux, comme dirait Nathie, Tours est sous les feux de la rampe ces jours-ci. A peine le temps de se remettre des festivités du touraine primeur que la ville est en vedette du JT de Claire Chazal (un événement suffisamment important pour faire la une de La Nouvelle République…). On n'a pas coupé à la bonne vieille douceur tourangelle (très relative en ce dimanche grisâtre de novembre), aux 52 bars et 64 restos du Vieux Tours, aux cerfs-volants de ce cher Michel Gressier, qui décore chaque année notre bon vieux pont Wilson. J'ai même reconnu mon boucher, Philippe Roulière, case 27 des Halles centrales.
"Grâce au TGV, Tours est à 55 minutes de Paris", a clamé Madame Chazal. Doit pas souvent prendre le TGV, Claire. Le président des usagers du TGV Tours-Paris a un avis un peu plus nuancé : trois fois sur dix, les TGV ont du retard (30 heures cumulées l'an dernier, bien plus cette année…). Cela engendre parfois même des pertes d'emploi (pour ma part, j'ai loupé un entretien de licenciement une fois : c'est le comble !).
A la veille de cet événement qu'est l'avant-première d'Harry Potter et les reliques de la mort, à Tours, la question est de savoir si les acteurs seront à l'heure. Pas question de louper la navette sur la voie 9 trois-quarts, à Saint-Pierre (elle existe sous le nom étrange de voie Z, inconnue ailleurs). Les 1 900 billets ont été vendus en 50 minutes et toutes les salles du CGR des Deux-Lions sont pleines, apparemment (avis aux noctambules, ils ont ajouté une séance à 23 h 45). Quasiment le temps qu'il faut pour faire Tours-Paris en TGV avec Claire Chazal, finalement !