Un certain sieur aurait moqué les commentateurs et les commentaires. Avec le développement des outils de communication, la multiplication de leurs fonctions, comme l'usage des réseaux sociaux, le Commentaire a conquis une place centrale dans une démocratisation des médias, que ce soit en tant que contenus (les blogs qui parlent de...) comme en tant qu'ajouts partiels à ces contenus, les dits "commentaires". Chez Libé, on vous propose de "réagir", et sur Rue89, c'est "A Vous" d'aller de votre "Contribution". Du coup, les commentaires, nombreux, s'additionnent. Sur "L'action Littéraire", les commentaires sont redevenus modérés. Comme certaines notes concernaient, concernent et vont concerner l'extrême-droite, et ayant une expérience de la logodiarrhée de quelques fascisants, il a fallu revenir à cette modération-censure. La règle est claire : un commentaire, même critique, mais ARGUMENTE, et qui ne contrevient pas aux lois nationales, sur le racisme, l'antisémitisme, le sexisme, l'homophobie, est et sera publié, mais ceux qui, hélas, sont, ou vides, ou insultants, etc, est renvoyé à la poubelle, son origine même. Mais sur Libé et Rue89, les seuls critères nationaux sont pris en compte. Les commentaires vides ou qui s'en prennent seulement à la personne évoquée dans l'article sont librement publiés. Or il se trouve qu'il y a des commentateurs à multiples alias, pseudos. Il s'agit de donner l'impression que telle personne publique n'est pas appréciée, est très critiquée. Du coup, des articles sur des sujets d'actualité et d'importance se trouvent accompagnés par une cohorte de commentaires dont beaucoup trop et parfois même la plupart n'apportient rien, ni à l'article, ni à sa critique comme à celle de la personne évoquée. Les médias en question n'ont probablement pas trop de moyens pour gérer ces commentaires. Les solutions seront sans doute techniques. Et ces médias ne peuvent faire trop fuir les lecteurs, même délirants. Pour ne pas négativiser, il faut positiver ! Il faudrait donc valoriser les commentaires dignes de ce nom : par une mise en avant au détriment des autres, par l'offre d'un abonnement gratuit (mensuel), par une intégration, un jour, un week-end, du ou des commentateurs sérieux, intéressants et même amusants.