Vois la rose périr sous un ciel ambigu,
Désespoirs ébahis,litanie offensée
Aux racines écorchées d'une idylle enchâssée,
Une angoisse endeuillée vers un astre conçu.
Les sirops affectueux d'une sage endormie
Ô,parfum éternel,je te souhaite beau vent
Sur des cimes,j'espère,à jamais écoutant
Les souffrances d'un coeur,une fièvre ennemie.
Le poète et sa plume aux désirs ténébreux,
Mots obscurs immortels,je trépasse,je pleure;
Mon amie d'un seul jour,amitié de mon heure
S'évanouit tendrement;quel malheur épineux!
Douces ailes blessées de mon aigle affaibli,
Vers son T,il s'envole à l'écho d'une sainte,
Toi Thérèse,où es-tu? je te crie ma complainte,
Prends ma main,je te prie vers un ciel établi!
Oui,poème effeuillé au baiser épanoui,
De mon encre j'écris sur tes lèvres aimées
Et mes larmes se versent à tes soifs exhumées,
C'est de toi que je pense et me sais évanoui.
( Droits d'auteur réservé) ROS NOIR