Durant quelques secondes,
je me suis assis a côté du monde,
pour usurper la place,
d'un dieu qui depuis longtemps a fait l'impasse.
Et j'ai vu,
le triste spectacle,
de cet univers qui pars en débâcle.
Et j'ai comptempler des peuples s'entredéchirer,
se servant comme alibis,
des textes des livres sacrés,
n'y ont t'ils rien compris?
Comment peut t'on prier l'amour de son prochain,
et répandre son sang sur ses mains,
et se dire bon mulsuman, juif ou chrétien,
dieu reconnaitra les "chiens".
Vos nouveaux prophètes vous ont menti,
leurs yeux brillent de cupidité et d'ambitions,
et se servent de vous comme chair à canon,
ne vous trompez pas de révolution.
Heureusement au milieu de ce chaos,
il y a des enfants qui s'aiment,
et qui se foutent bien que leur religion
ou bien même leur couleur de peau,
ne soit pas la même.
Un bon terreau pour le jardinier,
des petites graines d'espoir semées,
pour redonner confiance en l'humanité.
Et ces quelques secondes,
m'on paru une éternité,
je sais pas ou va ce foutu monde,
mais ton labeur est bien lourd,
et à présent c'est moi qui passe mon tour,
je m'en retourne à ma vie d'homme.
Quelque soit le nom que l'on te donne,
moi le premier qui crois pas en toi,
je peux comprendre que des fois,
que la partie t'as plus envie de la jouer.
Et si t'as une quelconque réalité,
elle sera dure à mener ta campagne,
mais saches que mes pensées t'accompagne.
Quelque soit le nom que l'on te donne,
je m'en retourne à ma vie d'homme.
PAEPEGAEY Michel