De l’île de Mull à l’île d’Iona

Publié le 03 novembre 2010 par Lesbottieres

Bye-bye Oban !

 

La mer est calme, presque d’huile aujourd’hui. La côte déchiquetée et l’existence de nombreux récifs représentent un sérieux danger pour les bateaux et ce, encore plus lorsque les éléments se déchaînent. De nombreux phares guident les embarcations à l’approche de la terre

Nous remontons tranquillement le bras de mer qui sépare l’île de Mull de l’Ecosse. A bâbord apparaît dans la brume qui recouvre petit à petit la campagne le célébrissime Duart Castle, un des plus vieux château habité du pays et dont le donjon a été construit en 1360.

  

Il fait partie des sites incontournables dont nous avons projeté la visite mais vous le connaissez sûrement si vous êtes un cinéphile averti, c’est dans ses murs que Catherine Zeta Jones et Sean Connery complotaient pour organiser le casse du siècle dans “Haute Voltige” en 1999.

Les routes sur l’île sont très étroites, il est impossible de se croiser ou de doubler sans que l’un des véhicules concernés se gare sur le côté. A cet effet, tous les 80/100 m, des zones de dégagement sont aménagées pour permettre la manoeuvre. Ainsi, le conducteur est toujours sur le qui-vive mais les automobilistes locaux sont courtois et disciplinés et tout se passe bien avec à chaque fois un petit geste de salut et de remerciement. Malgré le trafic peu développé, il ne faut pas croire cependant que les risques de bouchon et les dangers inhérents aux traversées des villages soient inexistants, la preuve :

    

Si le troupeau n’est pas décidé à dégager le passage, il prendra son temps. 

Pour notre prochaine nuit, ce petit cottage nous semble idéal

    

  

  

On sollicite le gîte. Hélas, trois fois hélas, il est complet.

Deux coups de fil plus tard,

     

nous trouvons notre habitation,  peut-être un peu moins pittoresque mais la vue que nous avons depuis notre chambre nous convainc de réserver pour deux nuits.

     

Dès le lendemain matin, nous nous dirigeons à l’extrémité Ouest de l’île, là où se trouve le bac qui permet de rejoindre Iona, un minuscule îlot sur lequel vit un peu plus d’une centaine d’habitants.

  

En 563, St Colomba débarqua en ce lieu pour y entreprendre la christianisation de l’Ecosse. Il y construisit un monastère qui fut détruit à l’époque de la Réforme et réhabilité au début du XXème siècle par la communauté d’Iona. C’est encore de nos jours un lieu de retraite.

  

     

     

  

A proximité immédiate du monastère, les ruines et les jardins d’un couvent du XIIIème siècle méritent qu’on s’y attarde.

  

Enfin, dans l’ancien cimetière sont enterrés les premiers rois d’Ecosse.