Le viager

Publié le 21 novembre 2010 par Gladiator2b

L'achat d'un bien en viager occupé est à réaliser dans l'optique de faire un placement immobilier (produit financier) sans volonté de le transformer ensuite en résidence principale. Le viager libre est à recommander pour l'acquisition d'une résidence principale.

Le principe :

Un logement vous intéresse ? Comment payer son prix ?

Il existe plusieurs réponses : comptant, bien sûr, c'est la formule la plus classique ; à l'aide d'un crédit, nécessité oblige. Mais aussi, pourquoi pas, au moyen d'une rente viagère que l'on versera durant la vie du vendeur. C'est cette dernière possibilité qui porte la dénomination de « viager immobilier ». L'option pour un tel contrat n'est pas rare, il connaît même un regain d'intérêt car il permet aux vendeurs de s'assurer des revenus supplémentaires et réguliers.
Comme le jeu ou le pari, la vente en viager est un contrat aléatoire dont le principe est de faire courir un risque à ceux qui le contractent, risque le plus souvent calculé car il ne manque pas de fondement économique pour les signataires de l'acte.
Par ces multiples aspects, la vente ou l'achat d'un logement en viager est donc une formule adaptée à de nombreuses situations et intéresse à juste titre beaucoup de particuliers. En voici les mécanismes.
Les principes de base
Qu'est-ce qu'une vente en viager ?

Vendre un bien en viager, c'est en transférer la propriété à un tiers, appelé « débirentier », qui devra, en compensation, verser au vendeur, appelé « crédirentier », une rente jusqu'à son décès.
Dans ce cas, la rente sera constituée au profit d'un vendeur unique, donc sur une seule tête.
Une rente peut aussi être constituée pour être payée jusqu'au décès de la dernière personne vivante ; on parlera alors de rente constituée sur « plusieurs têtes ».


Ainsi, si un mari et son épouse stipulent que la rente versée en contrepartie de la vente d'un immeuble leur appartenant doit être payée jusqu'au décès de l'époux (ou de l'épouse) survivant(e), on dira que la rente est constituée « sur deux têtes ».
Bien que cela soit très rare, mentionnons également que l'on peut constituer la rente sur la tête d'un tiers. Dans ce cas, elle ne sera due au crédirentier que durant la vie de ce tiers qui, par définition, est une personne étrangère au contrat.
Pourquoi vendre en viager ?
Si la vente en viager trouve de plus en plus d'adeptes, c'est parce qu'elle permet au vendeur ou crédirentier de profiter de revenus supplémentaires à un moment de sa vie où, le plus souvent, l'essentiel de ceux-ci est constitué de retraites ou pensions.
A ce titre, on peut comparer la rente à une véritable retraite complémentaire. Ainsi, le couple sans enfant, ne disposant pas de revenus suffisants pour continuer à vivre décemment, se laissera tenter par cette forme de vente qui aura pour lui le double avantage de régler un éventuel problème successoral et d'améliorer la qualité de sa vie quotidienne. Pour ces couples, la rente aura un véritable côté « alimentaire ».
Pour l'acheteur ou débirentier, les raisons économiques seront bien entendu très différentes
Pour lui, il s'agira essentiellement d'un « placement épargne » avec, en prime, l'espoir d'une « bonne affaire ».

Gael Le Borgne / costes-viager.com

Source: http://www.contenulibre.com/43-immobilier