Rappelons que cet avis doit permettre au gouvernement d’invoquer, s’il en a la convenance, la clause de sauvegarde relative à la culture et la commercialisation du maïs incriminé, dans la mesure où il lui permet de mettre en avant des risques nouveaux, de manière à être recevable par la Commission de Bruxelles.
Or, des membres de la Haute autorité contestent la portée à accorder à l’avis remis au gouvernement, tout en admettant avoir relevé un certain nombre de faits scientifiques nouveaux comme la dissémination à longue distance de pollens ou la diffusion d’insecticides dans les sols.
La décision relève maintenant du politique car il s’agit de trancher entre deux positions opposées, celle du monde agricole et celle des écologistes, alors que la discussion de la loi sur les OGM débutera, contrairement aux premières déclarations, avant les élections municipales.