Les médicaments dont le déremboursement a été décidé par l’assurance-maladie pour réduire son déficit sont des médicaments de confort, très demandés en pharmacie car, malgré leur peu d’efficacité médicale qui a motivé la décision de déremboursement les concernant, ils apportent un réel soulagement aux patients.
Cependant, la décision de déremboursement les fait échapper au contrôle administratif des prix qui, selon la Fédération des syndicats pharmaceutiques français, la FSPF, ont vu leur prix, à l’initiative des laboratoires pharmaceutiques, libérés de toute contrainte, augmenter parfois de 30%.
La FSPF refuse de cautionner de telles pratiques qui ne font que décrédibiliser le médicament et rappelle que le ministre de la Santé de l’époque, Xavier Bertrand, à un autre poste au gouvernement, avait promis d’agir contre la hausse des prix, qui met les pharmaciens dans une situation intenable vis-à-vis de leur clientèle.
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