Miscellanées de Monsieur H.: d'accord sur un Tabourot, identification d'armes, les fous littéraires, où vendre ses livres?

Par Hugues
Amis Bibliophiles bonjour,

Pourriez-vous aider un lecteur du blog à identifier ces armes?

Et un autre à identifier ce chiffre (probablement 19ème)?De mon côté, je cherche à identifier l'origine de cette gravure, un joli portrait de Baïf. En fait j'aimerais en savoir un peu plus sur son contexte. Elle a été insérée dans un ouvrage que je possède, elle est légèrement rouge, comme vous pouvez peut-être le constater:

Guillaume Tabourot? Textor? Jean-Paul, Martin et les autres?

Enfin, un autre lecteur m'interroge sur la meilleure façon de vendre des livres entre ebay et une salle des ventes. Son point de vue, qui se tient, est que de nombreux professionnels achètent des livres en salle des ventes pour les revendre sur ebay... ce qui tendrait à démontrer que les prix finaux en salle sont inférieurs à ceux obtenus sur ebay. Il ne me semble pas que cela soit aussi simple. Je dirais plutôt que cela dépend du niveau des livres que l'on souhaite vendre. Plus les livres en question sont rares/recherchés/de qualité, plus il me semble que les ventes en salles restent les plus intéressantes pour un amateur qui souhaite vendre ses ouvrages, surtout quand la vente est bien organisée.Qu'en pensez-vous? Ca, c'est plutôt une question pour Ugo.Pour finir, je vous annonce la parution d'un ouvrage sur les fous littéraires, dont je reproduis ici l'annonce:"Beaucoup d'entre-vous auront sans aucun doute par le passé lu ou entendu évoquer les écrits si singuliers de ceux qu'il est désormais convenu d'appeler les Fous littéraires.Personnages inclassables, réunissant tant l'autodidacte que le spécialiste, l'artisan que le professeur, le fou que le savant, tous ont pour point commun d'avoir, durant une période plus ou moins longue de leur existence, publié un ou plusieurs ouvrages aux théories les plus invraisemblables, les plus déconcertantes.Loin d'être des imposteurs ou des plaisantins, ceux-ci consacrèrent souvent leur temps, leur fortune et une partie de leur santé mentale à tenter de démontrer la véracité de leurs propos.Malheureusement pour eux, seul le silence accueillait leurs publications réalisées le plus souvent à compte d'auteur.Cette catégorie littéraire, à mi-chemin entre le domaine psychiatrique et les lettres, fut étudiée dès le XIXe siècle par Nodier, Brunet et Delepierre avant que Queneau et André Blavier ne reprennent le flambeau au siècle dernier. La référence en la matière demeure à ce jour l'excellent travail bibliographique d'André Blavier, dont nous proposons aujourd'hui un supplément composé de plus de 200 auteurs et pas moins de 400 titres qui lui avaient échappés. Outre ses illustrations, Graines de folie, puisque ainsi s'intitule notre texte, est agrémenté de larges et truculents extraits des productions de ces Fous littéraires retrouvés.

Pour plus de renseignements (souscription, 27€) contactez lesfouslitteraires@orange.fr
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