Les députés dénoncent les coûts élevés des communications au Cameroun

Publié le 20 novembre 2010 par 237online @237online

Écrit par APA   

Samedi, 20 Novembre 2010 17:33

éééûéééééééééûéééééàïéèééàéééé
Yaoundé (Cameroun) Les députés camerounais ont interpellé vendredi le département des Postes et Télécommunications sur le coût toujours élevé des communications téléphoniques dans le pays.
Ainsi, répondant à cette interpellation vendredi au soir, le ministre des Transports, Bello Bouba Maïgari, qui représentait son collègue Jean Pierre Biyiti bi Essam, absent du pays, a indiqué que le gouvernement a demandé à l'Agence de régulation des télécommunications (ART), structure chargée d'encadrer les prix des opérateurs, d'engager des négociations avec ceux-ci aux fins de revoir leurs plans tarifaires à la baisse.

« Une première baisse, concédée par les opérateurs et basée sur les aléas des bonus et des cadrages horaires, a été jugée insuffisante par le gouvernement ».

Depuis début 2010, la fourchette des prix des communications par téléphone se situe en dessous de 100 FCFA la minute pour les trois opérateurs.

Voici une décennie, lors de l'avènement de cette technologie au Cameroun, ce coût était de 500 FCFA la minute, puis est passé à 350 F la minute entre 2003 et 2005.

Il y a quelques jours, apprend-on, le ministre des Postes et Télécommunications a présidé une réunion à laquelle ont pris part l'ART et tous les acteurs du secteur, afin d'examiner le plan tarifaire des opérateurs et sensibiliser ceux-ci pour une nouvelle baisse des tarifs des communications.

L'ART a également été instruite de commander un audit indépendant auprès desdits opérateurs, pour s'assurer que les tarifs appliqués reflètent la réalité du contexte.

Entre autres initiatives visant à faire baisser les coûts, figure la pose en cours de 3200 kilomètres de câbles à fibre optique, qui doit porter le réseau national à 5000 kilomètres.

Le Cameroun est aussi engagé, sous la coordination de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), dans un projet de mise en place d'une infrastructure des télécommunications à fibre optique sous-régionale appelé Central African Backbone (CAB).

Ce pays compte actuellement un opérateur de téléphonie fixe, deux opérateurs de téléphonie mobile pour plus de sept millions d'abonnés fixe et mobile.