Au moment où François Fillon était consacré "champion de la droite", il chutait de 6 points dans le baromètre Ifop Paris Match de novembre à l'exemple de la quasi-totalité de la classe politique française.
Le politico-scepticisme s'installe en France aussi. Aucun présidentiable n'y échappe : de Martine Aubry ( moins 8 points) à Dominique de Villepin à l'exception de Jean Luc Mélenchon.
Ce climat a fait le lit du succès du Parti Républicain aux Etats-Unis le 2 novembre 2010 (cf notre lettre hebdomadaire ci-dessous du 26 octobre 2010 annonçant la vague du 2 novembre).
La classe politique française n'est plus épargnée par la chute libre quasi-généralisée des bonnes opinions à quelques rares exceptions près.
Cette enquête est à rapprocher de la dernière enquête Ifop sur les classes moyennes.
Elles sombrent dans le scepticisme concluant à leur dévalorisation. Ce déclassement inquiète et crée de la colère.
Aucun combattant contre la crise ne s'est encore élevé. C'est ce reproche qui est formulé contre la totalité de la classe politique.
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